lundi 28 février 2011
Conflits d'intérêts dans les réformes pour réguler...les conflits d'intérêts !!!
vendredi 25 février 2011
Les épidémies : une valeur sûre pour les Laboratoires.
lundi 21 février 2011
Sanofi Aventis et Genzyme sont (enfin) parvenus à un accord.
Lilly France : la vidéo qui fait scandale !
Alors que l'image de l'industrie pharmaceutique est déjà dégradée avec l'affaire du Mdeiator, voilà que le laboratoire Lilly France fait à son tour scandale. En effet, lors d'une visite du laboratoire Lilly début janvier, les visiteurs ont eu une projectin vidéo particulière...
La vidéo qui parodiait une publicité dela marque Orangina montrait un commercial de laboratoire malmener un médecin afin qu'il préscive du Zypadhera. Or le Zypadhera se trouve être le dernier médicament commercialisé par Lilly et traite la schizophénie.
Cette vidéo interne avait pour but d'inciter les médecins présents à préscrire le Zypadhera avec une touche d'humour. Mais le site Internet du journal Libération a publié cette vidéo au public. Evidemment, cette vidéo a choquée et nombreux sont ceux qui dénoncent les pressions faites par les laboratoires sur les médecins afin qu'ils prescrivent leurs médicaments et pas ceux des concurrents.
En cette période de tension dans l'industrie pharmaceutique où les conflits d'intérêts et diverses pressions sont fortement dénoncées, il n'en fallait pas plus pour déclencher un nouveau scandale. Les laboratoires Lilly France ont déclarés que ce type d'incident était regrettable et que des sanctions allaient être prises en interne.
Pour voir la vidéo qui fait scandale, c'est juste ici :
mercredi 9 février 2011
1er Bébé Médicament en France : Prolème de Bioéthique
Les spécialistes parlent de «bébé du double espoir», car les méthodes utilisées pour aboutir à sa naissance offrent aux parents l'espoir d'avoir un enfant qui ne souffrira pas d'une grave maladie comme ses aînés, et qui permettra aussi, avec le sang de son cordon ombilical, de soigner sa soeur aînée atteinte d'une maladie génétique grave, la bêta-thalassémie. Hier, le professeur Frydman, à l'origine de cette première française, a déclaré « Il nous faut une loi qui nous permette de développer l'innovation et la recherche pour améliorer la qualité des soins», a-t-il martelé tout en pointant les influences idéologiques à l'oeuvre qui font peser des «menaces», selon lui, sur l'exercice de cette médecine de la procréation alors qu'on est dans un «État laïc».
De fait, cette naissance n'a pas manqué de susciter un flot de réactions, notamment de la hiérarchie catholique. «Je salue bien sûr le prodige que constitue cette naissance», a ainsi estimé Mgr André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France. «Cet enfant est un instrument pour essayer de guérir un autre enfant». «Allons-nous devenir des instruments? J'y suis tout à fait opposé», a souligné le prélat, réjoint par Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes. «Vouloir guérir son frère en humanité est à l'honneur de l'homme. Tant de personnes y consacrent leur vie! Accompagner la souffrance de parents qui ont un enfant gravement malade est un devoir de la société», écrit ce dernier dans un texte signé par les évêques du grand Ouest. «En revanche, légaliser l'utilisation de l'être humain le plus vulnérable pour guérir est indigne de l'homme (...) Que dira l'enfant quand il se découvrira bébé-médicament», s'interrogent-ils.
La Guerre des Labos contre les Génériques !!!
« En 2009, Bruxelles avait dénoncé la «boîte à outils» des labos pour retarder ou empêcher l’arrivée de nouveaux génériques. Un an plus tard pourtant, la déléguée générale du Gemme, association de 11 fabricants de génériques français, ironise : «On ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup de changements depuis…». »
« La situation aurait même empiré aux dires de l’Autorité de la concurrence, qui parle de «fait nouveau» à propos de trois affaires liées aux génériques dont elle a été saisie l’été dernier ».
« Pour les labos, tous les coups sont permis », et se penche sur la « variété des pratiques mises en place par les labos pour se protéger et retarder la percée des génériques ».
Le quotidien constate que « cette tension s’explique par deux phénomènes. D’une part, les labos ne trouvent plus de grands médicaments rentables, d’autre part, plusieurs brevets protégeant des poules aux œufs d’or […] tombent progressivement depuis 2009 dans le domaine public ».
« Reste que la percée des génériques, censée réduire la charge de l’assurance maladie, est toujours à la peine. Les médecins ont encore des efforts à faire. Ils ne prescrivent des génériques que sur 30% des ordonnances ».
Le Dr Claude Leicher, président de MG France « convaincu du bienfait » des génériques, affirme que « quand on dit que les médecins ne prescrivent des génériques que sur 30% des ordonnances, c’est simplement parce qu’ils sont au maximum de ce qui est faisable, car les génériques ne représentent que 14% du marché des médicaments ...