Le parsen indique que "la progression des ventes de génériques à été sérieusement freinée en 2010. Mise en cause : les laboratoires, qui multiplient les manoeuvres pour retarder ou empêcher l'arrivée de ces médicaments moins chers"
« En 2009, Bruxelles avait dénoncé la «boîte à outils» des labos pour retarder ou empêcher l’arrivée de nouveaux génériques. Un an plus tard pourtant, la déléguée générale du Gemme, association de 11 fabricants de génériques français, ironise : «On ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup de changements depuis…». »
« La situation aurait même empiré aux dires de l’Autorité de la concurrence, qui parle de «fait nouveau» à propos de trois affaires liées aux génériques dont elle a été saisie l’été dernier ».
« Pour les labos, tous les coups sont permis », et se penche sur la « variété des pratiques mises en place par les labos pour se protéger et retarder la percée des génériques ».
Le quotidien constate que « cette tension s’explique par deux phénomènes. D’une part, les labos ne trouvent plus de grands médicaments rentables, d’autre part, plusieurs brevets protégeant des poules aux œufs d’or […] tombent progressivement depuis 2009 dans le domaine public ».
« Reste que la percée des génériques, censée réduire la charge de l’assurance maladie, est toujours à la peine. Les médecins ont encore des efforts à faire. Ils ne prescrivent des génériques que sur 30% des ordonnances ».
Le Dr Claude Leicher, président de MG France « convaincu du bienfait » des génériques, affirme que « quand on dit que les médecins ne prescrivent des génériques que sur 30% des ordonnances, c’est simplement parce qu’ils sont au maximum de ce qui est faisable, car les génériques ne représentent que 14% du marché des médicaments ...
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