lundi 29 novembre 2010

Quand les laboratoires se mêlent à l'armement...

L’actualité de ces dernières années montre que la société actuelle doit faire face à des événements soudains et imprévisibles. En effet, le tsunami qui a touché la Thaïlande en 2004 ou encore le dernier séisme en Haïti suivit de près par une épidémie de Choléra montre bien que les risques climatiques peuvent rapidement entraîner des risques importants de santé public. De même, l’apparition de la grippe aviaire ou encore plus récemment de la grippe H1-N1 nous prouve que les enjeux de la santé se trouvent dans l’imprévisible.

Le métier de BiolabH2O est d’étudier, de développer, de produire et de commercialiser des unités mobiles polyvalentes et innovantes. Elles permettent la détection, l’analyse, la mesure et le traitement des contaminations de types Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique (NRBC), ainsi que l’analyse, le traitement de tout type d’eau, le stockage et le conditionnement de l’eau potable.

Dans ses recherches, Biolab H2O s’associe à des experts qui sont intervenus notamment dans des missions de guerre au Kosovo, en Côte d’Ivoire, dans les  pays de l’ex Yougoslavie, etc. Ou encore dans le cadre de missions d’assistance humanitaire liées aux catastrophes naturelles. Cela donne à ce laboratoire une vraie expertise dans ce domaine.

Dans le contexte actuel, et le climat de peur environnant, la menace potentielle de type Nucléaire, Radiologique, Biologique ou Chimique à un fort impact psychologique sur l’opinion publique. Les récentes activités terroristes ne font que renforcer ce climat de peur.
Ces risques se traduisent par, selon BiolabH2:
  • Des événements accidentels ou provoqués, qui sont généralement imprévisibles et dont la cinétique est souvent très rapide. Les effets induits sont difficiles à appréhender, à interpréter et entraînent des incertitudes pour la gestion de l’événement et des opérations ;
  • La multiplication des intervenants, ayant des missions et des origines différentes (Etat, associations, organismes privés…) et l’incompatibilité entre les moyens et les matériels provoque parfois des difficultés dans la coordination et la gestion de la crise.
  • Les conséquences de tels évènements génèrent un fort traumatisme psychologique auprès de la population au risque de porter atteinte aux intérêts du pays, de perturber l’économie et de fragiliser sa position sur la scène internationale (politique, économique…).
Par ces voies de fait, les relations entre les entreprises telle BioLab et les Etats ou les entreprises générales de défense se sont accrues. La conscience de l’importance des menaces liés à ces risques, qu’ils soient incidents, accidents ou encore acte malveillant, la réactivité et les moyens disponibles sont des vecteurs fondamentaux de réduction du nombre de victimes potentielles.
C’est donc dans une optique de protection des personnes et de zones stratégiques que les autorités compétentes tentent de s’armer contre un maximum de risques, qu’ils soient naturels où terroriste. Ainsi la collaboration avec des biotechs se fait de plus en plus ressentir.
Cet article a été écrit en collaboration avec nos collègues de l'armement : http://www.iemanning.blogspot.com/

vendredi 26 novembre 2010

Nouvelle ère Pharmaceutique !

L'ère du micro-pucage pharmaceutique est arrivée !!!

Un des leaders mondiaux, NOVARTIS AG, a dévoilé un nouveau projet : Implanter des micro-puces dans les médicaments.

L’idée derrière tout cela est de créer des « pilules intelligentes » qui peuvent détecter ce qu’il se passe dans le corps et délivrer cette information au médecin du patient. Novartis prévoit de commencer à micro-pucer ses médicaments anti-rejet de transplantation d’organe et puis potentiellement étendre le micro-puçage à d’autres produits de sa gamme pharmaceutique. Cette même technologie pourrait également bientôt se retrouver dans des pilules fabriquées par d’autres sociétés pharmaceutiques.

Cependant, quelques septiques se posent des questions. Pour commencer, Novartis ne prévoit apparemment pas de réaliser des essais cliniques qui pourraient prendre en compte les problèmes liés à l’ingestion de micro-puces. « Novartis ne s’attend pas à devoir conduire des essais cliniques approfondis afin de prouver que les nouveaux produits fonctionnent », rapporte Reuters. « A la place, son but est de réaliser de soi-disant tests de bio-équivalence afin de montrer que ce sont les mêmes que les originaux. »

Il y a un autre problème important soulevé par les micro-puces qui transmettent des données : la confidentialité de ces données. Si les informations peuvent être récupérées par votre Médecin, par émission de donnée, comment être sur que personne d'autre ne peut récupérer ces informations ? Il y a des "Crackers" pour qui la technologie et le piratage n'ont aucun secret. Comment être sur que les informations contenues dans ces micro-pilules ne seront pas accessible ?  

On peut aller plus loin encore. Les personnes qui prennent ces médicaments émettent des informations, il suffit donc d'un simple récepteur pour savoir si la personne est malade ou  non. Il serait alors tellement facile de faire de la discrimination à l'embauche. Lors d'un entretient si vous afficher vert, c'est bon, sinon "on vous recontactera. Et là comment prouver cette faute de l'entreprise.

Aujourd'hui, le problème des grandes avancés reste majoritairement juridique et morale. Certes, c'est un plus pour le patient, mais les travers possibles doivent être également considérés.



vendredi 19 novembre 2010

Mediator : que faisait l'AFSSAPS ???

A l'approche d'un scandale sur le Médiator, pour les laboratoires Servier, d'autres organismes sont montrés du doigt.

En effet pourquoi l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) ne s'est elle pas manifestée plus tôt sur ce sujet ?

D'accord c'est l'AFSSAPS qui a demandé à la Caisse d'assurance maladie l'étude récemment publiée sur le Médiator. C'est elle également qui a suspendu la commercialisation de ce médicament en novembre 2009.

Alors que les États-Unis ont retiré ce médicament de leurs marchés il y a 12 ans, et nos voisins Européens depuis déjà 4 ans, pourquoi un tel manque de réactivité des autorités Françaises ? Cela serait il dû à un manque de suivi des affaires ???
Telles sont les questions que nous sommes en droit de nous poser.

Mais à cause de toutes ces questions, l'AFSSAPS est même accusée d'être trop proche des Laboratoires Pharmaceutiques.
Avec tous les articles présents sur notre blog, où nous nous employons à montrer le pouvoir de l'industrie pharmaceutique sur notre économie, nous sommes en effet, en droit d'avoir des doutes.

L'avocat des 12 victimes du Médiator, dont 3 ont déjà déposées plainte, reflechit à une action en justice contre l'organisme qui à trop tardé à interdir le médicament.


Acquisition de Genzyme : Sanofi a de la concurrence

Rappelez vous le 4 octobre dernier, Sanofi Aventis lançait une OPA hostile contre la société américaine Genzyme au prix de 69 dollars par action. Cela valorisait Genzyme à 18,5 milliards de dollars. Mais la société américaine trouve cette valorisation trop faible et donc lutte contre cette OPA.

Sanofi Aventis ne se disait pas inquiet de ce refus et estimait avoir le temps dans ses négociations avec Genzyme. Mais aujourd'hui d'autres groupes désirent acquérir Genzyme ou tout du moins une partie. En effet, le japonais Sekisui Chemical va acheter la branche activité de diagnostics de Genzyme pour un prix de 265 millions de dollars. Cette branche fait partie des trois que Genzyme désirait céde et le laboratoire américain estime cette offre intéressante. Sekisui chemical voit en cette acquisition l'opportunité de se développer aux Etats-Unis et en Europe.

De même, Genzyme a été approché par Takeda Pharmaceuticals. En effet, le groupe a envisagé l'acquisition de Genzyme. Le laboratoire américain qui déclare ne pas chercher absolument de "chevalier blanc" pour se protéger de Sanofi Aventis se déclare, néanmoins, très intéressé par l'offre de Takeda Pharmaceuticals qui pourrait aller jusqu'à 82 dollars par action soit 13 dollars de plus que l'offre faite par Sanofi Aventis.

D'autres groupes comme Pfizer ou Johnson et Johnson étudient également le groupe Genzyme en vue d'une acquisition totale ou partielle de ses actifs. Les négociations sont encore au stade préliminaire et aucune fourchette de prix n'a encore été officiellement annoncé par ces laboratoires. Néanmoins, on voit bien que Sanofi Aventis est loin d'être le seul intéressé par le laboratoire Genzyme.

Alors comment Sanofi Aventis va-til réagir face à ces concurrents? Le groupe français devra-t-il augmenter son offre ou décidera-t-il d'abandonner son projet d'acquisition? Cette dernière hypothèse semble peut probable vu le temps et l'argent déjà investits par Sanofi Aventis dans cette opération...mais seuls ses dirigeants pourront répondre à la question !!!

vendredi 12 novembre 2010

Allemagne : Les réformes touchent le portefeuille des Laboratoires

Combien coûtent les médicaments remboursés par la sécurité sociale ?
Vous êtes vous déjà posé la question ? On connaît de plus en plus le prix de ceux qui ne sont plus remboursés, mais ceux qui le sont ? Comment est décidé ce prix fixe ?

En France, les prix sont fixés par convention entre la sécurité sociale et les entreprises. Mais il n'existe pas de convention Européenne dans ce domaine.
En Allemagne, une étude a été publiée, montrant que le prix des médicaments, fixés par les laboratoires, encore sous brevets, et même les génériques, étaient en moyenne supérieur de 20 à 50% au prix des autres marchés européen. Jusque là, les laboratoires pharmaceutiques fixaient eux même leurs tarifs.

Mais le gouvernement Allemand a très vite réagi à cette étude et une réforme du système de santé vient de passer. Cette réforme a pour but d'empêcher la mise en vente de médicaments présentés comme nouveaux, mais sans réel apports médical supplémentaire par rapport aux préparations déjà existantes.

Voici une méthode radicale, pour non seulement espérer une économie nationale de 2 Milliards d'euros par an (selon le ministère de la santé). Mais c'est également une façon efficace, pour le ministère de la Santé de reprendre un peu le dessus sur ces entreprises, grâce à un meilleur contrôle de leurs activités.

Sanofi Pasteur en route vers un vaccin contre la dengue?



La dengue est un virus transmis par les moustiques. Au sein de ce virus on distingue quatre sérotypes différents responsables de la maladie qui touche 220 millions de personnes chaque année. Parmis ces 220 millions, deux millions contractent une forme hémorragique qui est responsable de nombreuses hospitalisations débouchant parfois sur un décès.

On estime qu'actuellement, trois milliards de personnes sont potentiellement menacés par le virus de la dengue. On comprends alors bien pourquoi il s'agit d'un problème de santé publique dans les pays d'Amérique latine et en Asie. Malheureusement, il n'existe à ce jour aucun vaccin contre la dengue. C'est pourquoi le laboratoire qui trouvera en premier un vaccin se procurera un monopole sur un marché immense. La guerre est donc lancée depuis de nombreuses années.

Le 4 novembre dernier Sanofi Pasteur, la filiale vaccin de Sanofi Aventis, a été le premier à annoncer l'entrée de son vaccin contre la dengue en phase d'essai de niveau 3. Cela signifie que la conformité du vaccin va être testée lorsqu'il est produit en quantité industrielle. C'est à l'issu de cette phase que les autorités réglementaires autorisent la mise sur le marché du vaccin.

Wayne Pisano, président de la direction de Sanofi Pasteur a déclaré que "relever le défi de santé mondiale représenté par la dengue, est l'objectif de notre programme de recherche sans précédent". Il faut préciser que ce programme de recherche a été débuté par Sanofi il y a plus de 20 ans. Pour amortir les coûts de recherche il leur est indispensable d'obtenir l'autorisation de commercialisation.

Mais en se créant un monopole Sanofi Pasteur voudra, sans doute, rentabiliser au maximum son vaccin. Or la dengue touche principalement des pays en voie de développement où l'accès aux médicaments est difficile. Sanofi déclare vouloir "s'engager à distribuer le vaccin dans les pays où la dengue est le première priorité publique". Mais cette déclaration restera-t-elle valable lors de la véritable commercialisation du vaccin?

vendredi 5 novembre 2010

Le Remaniement du ... Téléthon !

Le 3 et 4 décembre prochain, la 24éme édition de la journée de solidarité pour le Téléthon revient sur nos petits écrans. Comme tous les ans, France Télévision va manoeuvrer pour aider cette association à collecter des promesses de dons.
En 2009, cette action a rapporter 95 millions d'euros à l'association. Soit, 2,8% du total annuel des dons de l'année.
Mais cette médiatisation nationale, ne susciterait elle pas un grain de jalousie chez les autres associations ?

L'an dernier le président du Sidaction, Pierre Bergé, a déclaré qu'il estimait que "le Téléthon parasitait la générosité des Français". Et il bien judicieux, pour une association tel que le Sidaction, d'attaquer l'une des ces consoeurs, alors que elle aussi utilise les médias Français. Vous savez les petits rubans rouge, que porte tous les animateurs et présentateurs de la télévision Française le 1er décembre de chaque année...

De ce fait, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, devrait avoir terminé et remis son rapport au Premier Ministre, sur l'accès des associations aux médias.
Certains envisagent même un pot commun des dons récoltés, grâce à nos petits écrans, avec ensuite redistribution à toutes les associations.

Des rumeurs vont donc bon train, et le Figaro s"est empréssé d'annoncé que le Téléthon n'aurais pas lieu cette année. Pas de panique, les dirigeants ont déja fait un démenti, annoncant juste "une réflection pour élaborer une nouvelle formule pour cette opération annuelle".

En attendant vous pouvez toujours faire un dont ponctuel à n'importe quel moment sur le site :
du Téléthon : www.afm-telethon.fr/ ou du Sidaction : www.sidaction.org/


           

Pharmacies : en route vers une libéralisation?

Personne ignore que la situation actuelle de la Sécurité Sociale est déficitaire. Face à ce problème le gouvernement se doit de réagir afin de résoudre ce problème.

Actuellement, seuls les pharmaciens diplômés ont le droit de vendre des médicaments en France. Cela crée un monopole. Or un monopole implique toujours une situation de marché non efficiente où la fixation des prix est arbitraire et ne résulte pas de la rencontre entre l'offre et la demande. De même, seuls les pharmaciens peuvent détenir une pharmacie et une seule. Par conséquent, les pharmacies sont des petites entreprises. Il est alors plus difficile pour elles de baisser le coût de leurs achats et donc de baisser leur prix de revente. C'est pourquoi il existe déjà des groupements de pharmaciens prêts à s'associer pour lancer une enseigne dès l'autorisation de l'ouverture du capital.

C'est ces principes là qui sont en ligne de mire car c'est eux qui empêchent la baisse des prix des médicaments et donc qui engendrent le trou de la Sécurité Sociale. Des projets de réformes prévoient l'ouverture du capital des pharmacies à des investisseurs non pharmaciens. De ce fait de grands groupes de pharmacies pourraient être crées entraînant la diminution des coûts d'achats des médicaments, c'est le principe des économies d'échelles.

De même, l'État a comme projet d'autoriser la vente de médicaments sans ordonnances dans les grandes surfaces ou encore sur Internet. La perte du monopole des pharmacies permettrait une concurrence plus rude et donc une baisse des prix pour le consommateur final. Certains, comme le groupe E. Leclerc, revendiquent depuis longtemps le droit de vendre des médicaments et s'y préparent d'ores et déjà à travers l'installation de parapharmacies qui serviront de lieu de vente de médicaments dès le passage de la réforme.

Tout les opérateurs ont donc déjà anticiper la révolution dans le domaine de la distribution de médicaments, il leur suffit, à présent, d'attendre que les réformes soient effectives...

mardi 2 novembre 2010

Acquisition de BMP Sunstone : Sanofi Aventis se renforce sur le marché chinois


Le marché de la santé grand public chinois est le deuxième plus grand au monde juste après les Etats-Unis. Sanofi Aventis a donc vu en l'acquisition de BMP Sunstone une formidable opportunité de se développer sur le marché chinois. En effet, BMP Sunstone est fortement implanté sur le marché chinois notamment avec deux de ses produits phares, à savoir les traitements contre la toux et les produits d'hygiène féminine.

Sanofi Aventis a acheté BMP Sunstone pour un prix de 10 dollars par action ce qui représente 520 millions de dollars. Il faut noter que ce prix présente une surcôte de 30% par rapport au prix de clôture de l'action de BMP Sunstone. C'est cette création de valeur immédiate qui a fait que l'acquisition de BMP Sunstone a été bien acceptée par les dirigeants de BMP Sunstone.

Cette acquisition a été faite pour répondre à la stratégie de Sanofi Aventis de se développer sur les pays émergents via des croissances internes ou, comme ici, des croissances externes. L'implantation de Sanofi Aventis sur le marché chinois est évidemment stratégique pour le groupe qui bien l'intention de rester parmis les 5 leaders de l'industrie pharmaceutique.