lundi 28 février 2011

Conflits d'intérêts dans les réformes pour réguler...les conflits d'intérêts !!!


Suite à l'affaire du Médiator, de nombreux élus ont dénoncés certaines pratiques utilisées dans l'industrie pharmaceutique par les laboratoires afin d'arriver à leurs fins. Parmis ces pratiques, celle qui a été la plus dénoncée est sans aucun doute les conflits d'intérêts qui existent entre des élus ou représentant de l'AFSAPS qui ont également des intérêts au sein de grands laboratoires.


Suite à ce scandale l'Etat s'est montré désireux de faire évoluer le système notamment en matière de conflits d'intérêts. Afin de trouver des solutions, 11 parlementaires ont été désignés afin de faire des recherches et de proposer des solutions pour résoudre les problèmes de conflits.


Parmis ces 11 parlementaires 8 font partis d'un même club : le club Hippocrate. Le parlementaire Gérard Bapt qui à été nommé président de la mission d'information sur les conflits d'intérêts est également le président fondateur du club Hippocrate.


Ce qui est plus surprenant c'est que ce club Hippocrate est majoritairement financé par GlaxoSmithKline, un grand laboratoire.


Alors comment des personnes impliquées dans un club financé par un laboratoire peuvent-elles en toutes impartialité tavailler sur une évolution des confits d'intérêts dans l'industre pharmaceutique? C'est là tout le paradoxe des réformes qui vont être mises en place...

vendredi 25 février 2011

Les épidémies : une valeur sûre pour les Laboratoires.

Comme tous les hivers, les épidemies sur le térritoires francais font rages.

Cette année, notre grande gagnante est : la GRIPPE

En 9 semaines, la grippe a conduit 2.245.000 personnes à consulter leur médecin généraliste. Soit 2.245.000 personnes, sur cette courte periode, qui sont passées par la case "Pharmacie". 

Si on ajoute à cela la Gastro-entérite,qui n'a pas chômé non plus cet hiver, en plus de tous les classiques, comme l'angine ou la bronchite, on peut se douter que le bilan financier des laboratoires devrait être trés positif.   
L'hivers reste donc, indubitablement, la saison preferée des laboratoires. 

Courage, on est bientôt au printemps !

lundi 21 février 2011

Sanofi Aventis et Genzyme sont (enfin) parvenus à un accord.


Le 04 octobre 2010, le laboratoire français Sanofi Aventis lançait une OPA (Opération publique d'achat) hostile envers l'américain Genzyme au prix de 69 dollars par action. Mais Genzyme estimant ce prix bien inférieur à la valeur de son entreprise, la laboratoire demandait à ses actionnaires de ne pas accepter cette offre. Les deux géants de l'industrie pharmaceutique n'arrivant pas à s'entendre l'OPA avait été prolongée à deux reprises.


C'est ce 16 février 2011 que les deux laboratoires ont réussi à s'entendre sur les conditions de rachats et ont ainsi conclut un accord de principe. Sanofi Aventis s'offrira le spécialiste des maladies rares au prix de 74 dollars par action soit une valeur totale de 19.2 milliards de dollars (soit 14.2 milliards d'euros). Au prix de 74 dollars par action se rajoutera un CVC (certificat de valeur conditionnelle) portant sur les ventes futures de l'alemtuzumab.


Ces concessions faites par Sanofi Aventis ont réussi à convaincre les actionnaires de Genzyme d'accepter leur offre même, si au départ Genzyme attendait 82 dollars par action. C'est donc les efforts consentis par les deux laboraoires qui ont aboutis à un accord. Il faut dire que les deux laboratoires avaient intérêt à réaliser cette opération. En effet, Genzyme était face à de nombreuses difficultées financières notamment à cause de problèmes de production et Sanofi Aventis avait besoin d'un nouveau portefeuille de produits à commercialiser.

Lilly France : la vidéo qui fait scandale !


Alors que l'image de l'industrie pharmaceutique est déjà dégradée avec l'affaire du Mdeiator, voilà que le laboratoire Lilly France fait à son tour scandale. En effet, lors d'une visite du laboratoire Lilly début janvier, les visiteurs ont eu une projectin vidéo particulière...


La vidéo qui parodiait une publicité dela marque Orangina montrait un commercial de laboratoire malmener un médecin afin qu'il préscive du Zypadhera. Or le Zypadhera se trouve être le dernier médicament commercialisé par Lilly et traite la schizophénie.


Cette vidéo interne avait pour but d'inciter les médecins présents à préscrire le Zypadhera avec une touche d'humour. Mais le site Internet du journal Libération a publié cette vidéo au public. Evidemment, cette vidéo a choquée et nombreux sont ceux qui dénoncent les pressions faites par les laboratoires sur les médecins afin qu'ils prescrivent leurs médicaments et pas ceux des concurrents.


En cette période de tension dans l'industrie pharmaceutique où les conflits d'intérêts et diverses pressions sont fortement dénoncées, il n'en fallait pas plus pour déclencher un nouveau scandale. Les laboratoires Lilly France ont déclarés que ce type d'incident était regrettable et que des sanctions allaient être prises en interne.


Pour voir la vidéo qui fait scandale, c'est juste ici :






mercredi 9 février 2011

1er Bébé Médicament en France : Prolème de Bioéthique

Comme on s'y attendait, la révision des lois de bioéthique, à l'Assemblée, a débuté dans un climat passionné. D'autant plus bouillonnant que, hasard du calendrier, la naissance, en France, du premier «bébé-médicament» a ravivé la polémique entre chercheurs, qui mettent en avant l'espoir que représente cette première pour les couples en souffrance, et certains milieux catholiques, qui crient à «l'instrumentalisation» de l'être humain. Le petit garçon est né le 26 janvier par fécondation in vitro, après un double diagnostic génétique pré-implantatoire permettant le choix des embryons.


Les spécialistes parlent de «bébé du double espoir», car les méthodes utilisées pour aboutir à sa naissance offrent aux parents l'espoir d'avoir un enfant qui ne souffrira pas d'une grave maladie comme ses aînés, et qui permettra aussi, avec le sang de son cordon ombilical, de soigner sa soeur aînée atteinte d'une maladie génétique grave, la bêta-thalassémie. Hier, le professeur Frydman, à l'origine de cette première française, a déclaré « Il nous faut une loi qui nous permette de développer l'innovation et la recherche pour améliorer la qualité des soins», a-t-il martelé tout en pointant les influences idéologiques à l'oeuvre qui font peser des «menaces», selon lui, sur l'exercice de cette médecine de la procréation alors qu'on est dans un «État laïc».


De fait, cette naissance n'a pas manqué de susciter un flot de réactions, notamment de la hiérarchie catholique. «Je salue bien sûr le prodige que constitue cette naissance», a ainsi estimé Mgr André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France. «Cet enfant est un instrument pour essayer de guérir un autre enfant». «Allons-nous devenir des instruments? J'y suis tout à fait opposé», a souligné le prélat, réjoint par Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes. «Vouloir guérir son frère en humanité est à l'honneur de l'homme. Tant de personnes y consacrent leur vie! Accompagner la souffrance de parents qui ont un enfant gravement malade est un devoir de la société», écrit ce dernier dans un texte signé par les évêques du grand Ouest. «En revanche, légaliser l'utilisation de l'être humain le plus vulnérable pour guérir est indigne de l'homme (...) Que dira l'enfant quand il se découvrira bébé-médicament», s'interrogent-ils.
Le problème est bien présent. Où se positionne la limite de l'éhique dans le milieu de la science ???

La Guerre des Labos contre les Génériques !!!

Le parsen indique que "la progression des ventes de génériques à été sérieusement freinée en 2010. Mise en cause : les laboratoires, qui multiplient les manoeuvres pour retarder ou empêcher l'arrivée de ces médicaments moins chers"
 

Un « coup de frein inquiétant » qui « déjoue toutes les prévisions de hausse de prescription de ces copies conformes de médicaments à bas prix. Les ventes de boîtes n’ont progressé que de 5,8% l’an dernier, contre 7% en 2009 et 12% en 2007 ».

« En 2009, Bruxelles avait dénoncé la «boîte à outils» des labos pour retarder ou empêcher l’arrivée de nouveaux génériques. Un an plus tard pourtant, la déléguée générale du Gemme, association de 11 fabricants de génériques français, ironise : «On ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup de changements depuis…». »

« La situation aurait même empiré aux dires de l’Autorité de la concurrence, qui parle de «fait nouveau» à propos de trois affaires liées aux génériques dont elle a été saisie l’été dernier ».

« Pour les labos, tous les coups sont permis », et se penche sur la « variété des pratiques mises en place par les labos pour se protéger et retarder la percée des génériques ».

Le quotidien constate que « cette tension s’explique par deux phénomènes. D’une part, les labos ne trouvent plus de grands médicaments rentables, d’autre part, plusieurs brevets protégeant des poules aux œufs d’or […] tombent progressivement depuis 2009 dans le domaine public ».
« Reste que la percée des génériques, censée réduire la charge de l’assurance maladie, est toujours à la peine. Les médecins ont encore des efforts à faire. Ils ne prescrivent des génériques que sur 30% des ordonnances ».

Le Dr Claude Leicher, président de MG France « convaincu du bienfait » des génériques, affirme que « quand on dit que les médecins ne prescrivent des génériques que sur 30% des ordonnances, c’est simplement parce qu’ils sont au maximum de ce qui est faisable, car les génériques ne représentent que 14% du marché des médicaments ...