jeudi 31 mars 2011

GSK détrône Sanofi-Aventis

Jusqu'à aujourd'hui, le leader du marché mondial sur le secteur de l'industrie pharmaceutique, spécialisé dans les vaccins était Sanofi Pasteur. Depuis 1994, cette filiale du groupe Sanofi-Aventis, a toujours été le numéro un grâce à sa forte capacité d'innovation et de recherche. En 2009, Sanofi Pasteur détenait 30% des parts du marché mondial, face à son rival GSK ( GlaxoSmithKline) qui représentait 27,2%.

Les temps changent. L'année 2010 n'a pas été de bonne augure pour le leader tricolore. En effet, alors que GSK n'a cessé d'augmenter ses chiffres et ses ventes, Sanofi- Pasteur a subit une perte d'exploitation qui lui à fait perdre sa première place.

Alors que les résultat tombent, il est maintenant confirmé que GSK est devenu le leader du marché lié aux vaccins avec 29,1% des parts du marché mondial, contre 27,2% pour Sanofi-Pasteur.

L'oeil visionnaire de Sanofi-Aventis

Depuis toujours, Sanofi-Aventis base sa stratégie de développement sur la croissance externe afin d'améliorer son portefeuille de médicaments. Dans cette optique, le laboratoire français a acquis la biotech française Fovea spécialisée dans l'ophtalmologie.


Chris Viehbacher, président général de Sanofi-Aventis a annoncé aujourd'hui avoir signé un accord avec l'Institut de la vision. Le laboratoire français donnera 2.7 millions d'euros à l'Institut chaque année afin de financer la recherche. En contrepartie le laboratoire touhcera une part des ventes de tous les produits commercialisés par l'Institut de la vision.


Sanofi-Aventis souhaite se renforcer sur le secteur de l'ophtalmologie en raison de l'augmentation de l'espérance de vie qui entraîne une augmentation des dépenses de santé oculaire. Le laboratoire français s'est dit prêt à nouer d'autres partenariats afin de se renforcer dans ce domaine là.

vendredi 25 mars 2011

Le Japon innocente PFIZER et SANOFI AVENTIS

Les autorités japonaises ont annoncé l’autorisation de recommercialiser les vaccins Prévenar de PFIZER et ActHIB de chez SANOFI AVENTIS.
Au début du mois de mars, le ministère japonais avait décidé d’arrêter la commercialisation de ces 2 vaccins, suite au décès de 5 enfants âgés de 6 mois à 2 ans. Les décès étaient survenus peu de temps après leur vaccination.
Ces vaccins qui immunisent de la pneumonie (Prévenar) et de la méningite (ActHIB), ont rapidement été mis hors de cause par une assemblée d’experts médicaux.
Ainsi le ministère a annoncé la prochaine remise en circulation de ces vaccins, peut-être même d’ici le 1er avril.

jeudi 24 mars 2011

Semaine nationale de lutte contre le cancer.


Du 21 au 27 mars, se déroule la semaine nationale de lutte contre le cancer. Elle a été initiée en 1930 et, malheureusement, 80 ans après c'est toujours un sujet d'actualité qui préoccupe les français. Même si à ce jour 60% des cancers sont guérits il reste toujours énormément de patients qui en meurent chaque année.


Au cours des 30 dernières années, le nombre de décès suite à un cancer a augmenté de 20%. On constate donc, bizarrement, que le taux de guérision des cancers augmente mais que le nombre de décès augmente également. Cela s'explique par le fait que de plus en plus de personnes sont atteintes d'un cancer au cours de leur vie. La principale cause d'un tel phénomène est l'environnement. En effet, l'alimentation des français est de plus en plus mauvaise pour la santé. De même, les exercices physiques sont de moins en moins présents.


Un autre facteur de l'augmentation du nombre de cancers est l'augmentation de la consommation de tabac et d'alcool. On estime que 30% des cancers sont liés à un de ces deux facteurs.


La semaine nationale de lutte contre le cancer permet de sensibiliser les français aux facteurs de risque mais elle permet également de rappeler aux laboratoires pharmaceutiques que le cancer est un gros enjeu pour eux. En effet, ceux qui découvreront des traitements plus efficaces que ceux existants s'assureront une source de profit très rentable.


Nouvel objectif pour Sanofi Pasteur !!!

Olivier Charmeil, PDG de Sanofi Pasteur depuis janvier 2011, a dévoilé les nouveaux objectifs que souhaite atteindre la société d’ici 2014.

Sanofi Pasteur est, rappelons le, la division vaccins de Sanofi-Aventis. Il représente 22% du marché mondial des vaccins, et est estimé à 16 milliards d'euros en 2010.

L’interview téléphonique qu’a accordée à Reuters, Olivier Charmeil, dessine l'objectif "ambitieux" de doubler les ventes de la société, d'ici à 2014.

"Notre objectif, dans un marché qui va probablement croître moins que ce que l'on pensait il y a deux ans, est de conforter notre leadership et de continuer à avoir une croissance globalement supérieure à celle du marché", a déclaré Olivier Charmeil.
"Le doublement des ventes est un objectif qui nécessite une accélération des ventes dans les pays émergents, notamment en Asie-Pacifique et en Amérique latine", a poursuivi le PDG.



jeudi 17 mars 2011

Coup dur pour les concurrents des laboratoires pharmaceutiques...


La consommation de médicaments a fortement augmenté au cours des dernières années. Mais une autre tendance est en train de prendre le dessus. Il s'agit des produits à base de plantes. En effet, les français se tournent de plus en plus vers cette médecine alternative pour soigner leurs maux.


Jusqu'à présent ses produits à base de plantes n'étaient pas considérés comme des médicaments et étaient donc en vente libre. Cela représentait une forte concurrence pour les laboratoires pharmaceutiques qui doivent, eux, se restreindre à des normes très strictes.


Mais à compter du 1er avril 2011 la réglementation en la matière va changer. En effet, l'Union Européenne a décidé que les produits à base de plantes seraient désormais considérés comme des médicaments. Ils devront donc obtenir une autorisation de mise sur le marché au même titre que tous les médicaments.


C'est une excellente nouvelle pour les laboratoires pharmaceutiques qui consideraient les produits à base de plantes comme des concurrents déloyaux. Mais cette décision a-t-elle été pris par l'Union Européenne en toute indépendance ou les laboratoires ont-ils fait jouer leur réseau de lobbiyste afin d'obtenir une telle décision?

Rapport Accablant pour l'AFSSAPS !!

Missionné par Nicolas Sarkozy, les professeurs Bernard Debré et Philippe Even précaunisent la création d’une nouvelle entité.


C'est un rapport accablant que Bernard Debré et Philippe Even remettent ce mercredi sur la réforme du système du médicament. Ce rapport conclut une mission conjointe que Nicolas Sarkozy avait confiée au député UMP de Paris et au directeur de l'Institut Necker. Les deux professeurs ont entendu une quinzaine de responsables au sein des organismes officiels concernés ou des entreprises du secteur de la santé.


Dans l'introduction de leur texte de 85 pages, ils notent tout d'abord que l'affaire du Mediator «est beaucoup plus qu'un accident isolé». Leur texte s'en prend à la Haute autorité de santé, mais surtout à l'Afssaps. Ils dénoncent cette structure de 1.000 employés, dotée de cinq directions scientifiques, de trois commissions - dont «l'une dit toujours oui, en acceptant une foule de médicament inutiles, et l'autre non, refusant presque toujours de suspendre ou de retirer les médicaments même plus dangereux qu'utiles» - ainsi que de 75 groupes de travail, de missions transversales, d'un conseil scientifique...

Si la majorité des autorisations de mise sur le marché (AMM) de médicaments sont décidées au niveau européen, le rapport pointe la lourdeur de la commission d'AMM de l'Afssaps, forte de «28 membres choisis sur des critères très contestables, où domine la cooptation relationnelle de hasard». Les conflits d'intérêts sont moyennement respectés, les auditions des experts ne sont pas publiques, les compte-rendus de séance «peu fidèles». «De nombreux membres ignorent presque tout du dossier sur lequel ils votent, et même de la pathologie en cause», dénoncent les Pr Debré et Even. La procédure de la commission de pharmacovigilance, par ailleurs, est qualifiée d'«extraordinairement lente». La rapport parle d'une «course d'obstacles et de montagne par étapes, qui privilégie clairement l'intérêt des firmes et non celui des patients».

Le rapport souligne «la totale faillite de l'Afssaps», «une usine à gaz», «un labyrinthe dont rien ne peut sortir», faute «de directions d'envergure». Il suggère «une réforme profonde» qui réoriente l'Afssaps vers des missions d'analyse scientifique avec 20 à 40 experts de haut niveau, sans conflit d'intérêt, et non plus 3.500 experts. Il recommande aussi de remanier le fonctionnement de l'agence en remplaçant des cadres supérieurs et en supprimant la machine administrative. Il propose aussi de simplifier le système d'alerte des médecins matière de pharmacovigilance. Au passage, le rapport relève la nécessité d'un grand ministère de la santé, de la vieillesse et de la dépendance, «sans lien», comme c'est le cas actuellement, «avec le travail et l'emploi».

mardi 15 mars 2011

Lilly met nos animaux de compagnie sous anxiolytiques.




Alors que la concurrence entre les laboratoires pharmaceutiques est de plus en plus forte, le laboraoire américain Lilly a trouvé une bonne solution pour diversifier ses sources de financement. En effet, il s'est lancé dans la commercialisation d'anti-dépresseurs pour chats et chiens.


Cet anti-dépresseur appelé Reconcile est un dérivé du célèbre Prozac. Il a été légèrement adapté pour les animaux de compagnie. Ce médicament est, pour le moment, uniquement commercialisé aux Etats-Unis. Il n'a pas encore obtenu d'autorisation de mise sur le marché européen.


Mais le marché américain représente 140 millions d'animaux de compagnie. Des études ont montrés que 12.05% des animaux se sentaient déprimés. Les représentants de Lilly présentent donc le Reconcile comme une solution à ces souffrances. Les détraqueurs disent qu'aucun médicament ne pourra remplacer les attentions de son maître.


Grâce à ce médicament le laboratoire Lilly dégage 4 milliards d'euros par an rien que sur le marché américain. Mais Lilly compte bien implanter son anti-dépreusseur animalier sur le marché européen et sur le marché japonais.


Alors aura-t-on bientôt dans nos pharmacies des anxiolytiques pour nos animaux de compagnie?

dimanche 13 mars 2011

Deux vaccins issus des laboratoires Pfizer et Sanofi-Aventis suspendus au Japon.

Les autorités japonaises ont annoncés le mardi 8 mars 2011 avoir suspendus provisoirement la commercialisation de deux vaccins. Il s'agit du vaccin ActHIB provenant du laboratoire Sanofi-Aventis et du vaccin Prevenar issu du laboratoire Pfizer. Ces vaccins ont pour objectif d'immuniser contre la méningite et la pneumonie.

Les autorités ont pris cette décision en raison du décès de quatre enfants qui avait été traités par ces vaccins. A ce jour, les experts n'ont pas déterminés de liens directs entre la prise de ces vaccins et les décès. Mais, par soucis de sécurité ils préfèrent suspendre la commercialisation jusqu'aux résultats de nouvelles études concernant ces vaccins.


En février 2010, les Pays-Bas avaient eux aussi constaté des décès suite à la prise du Prevenar. Néanmoins aucun lien de cause à effet n'avait pu être clairement identifié. De même, des décès sont survenus suite à le prise de ces vaccins aux Etats-Unis.


Les représentants de Sanofi-Aventis et Pfizer se sont déclarés favorables à une collaboration afin d'éclaircir la raison de ces décès. A ce jour, nous ne savons pas si un lien va véritablement être établit entre le décès de certains patients et la prise de ces vaccins. Mais si un lien était avéré cela pourrait un véritable manque à gagner pour les laboratoires qui ont investit un gros budget dans ces vaccins.


Le manque à gagner serait de 3 millions de vaccins pour Sanofi-Aventis et 2 millions pour le laboratoire Pfizer.

samedi 12 mars 2011

Le Plan Médicament, ou quand les Mutuelles s'en mêlent !!!

Suite à tous les événements de ces derniers temps, dans le domaine pharmaceutique, la Mutualité Française aussi donne son point de vue sur les possibles évolutions à venir.

La Mutualité française, qui regroupe la quasi totalité des mutuelles, a dévoilé jeudi 10 mars un Plan médicament à destination des pouvoirs publics. Ce rapport fait ressortir dix propositions, en appuyant quatre objectifs principaux.
Dont les deux plus marquants :
·         le retour du sens pour le lancement d'un médicament  
·         éviter la confusion entre produit médical et produit de consommation courante.


Selon la Mutualité française, il faut que les scientifiques reviennent au centre du processus de mise sur le marché des médicaments, dans le but de mieux déterminer la valeur thérapeutique du médicament. Et ainsi, bien distinguer les rôles des sanitaires, des politiques et des scientifiques.

Le plan prône par ailleurs un retour du sens lors du lancement d'un médicament, lequel devrait répondre à un besoin avéré de santé et surtout proposer une avancée par rapport aux produits déjà présents sur le marché. La qualité des essais cliniques parachève cet objectif ainsi que des mises sur le marché soumises à une réévaluation régulière tous les cinq ans.

La Mutualité française propose également aux pouvoirs publics de revoir leurs rapports à la puissante industrie pharmaceutique afin de replacer le médicament comme une solution pour la santé et non plus comme un produit de consommation courante, notamment par l'usage moins important ou différent de la publicité.

Enfin, le rapport appelle à la mobilisation des professionnels de santé.

mardi 8 mars 2011

Les retraits de médicaments continuent...


Alors que il y a quelques mois la France découvrait avec stupéfaction l' "affaire Mediator", aujourd'hui de nombreuses mesures sont prises afin de ne pas réitérer un tel évènement. En effet, l'Afssaps est de plus en plus vigilante dans son rôle de réguler la commercialisation des médicaments.


Elle n'hésite d'ailleurs pas à retirer de nombreux médicaments du marché alors que elle avait autorisé leur commercialisation quelques années auparavant. Ce phénomène est d'ailleurs très accélérer depuis l'affaire très médiatique et polémique du Mediator. C'est pourquoi on assiste depuis quelques semaines au retrait de nombreux médicaments de nos pharmacies.


On peut citer, comme exemple, le retrait du Noctran. C'est un somnifère prescrit aux personnes de plus de 65 ans depuis de nombreuses années. Aujourd'hui l'Afssaps reconsidère sa position sur ce produit qui provoquerait des troubles neurologiques. De plus, le médicament est une association de trois principes actifs qui sont "sans intérêts" d'après l'Afssaps.


De même, le Di-Antalvic vient d'être retiré de la vente. Ce médicament engendrerait plus d'aspects négatifs que positifs pour le corps humain. Ce médicament était préscrit a plus de 8 millions de patients. Ce retrait doit-il inquiéter les patients qui en prenaient? Y a-t-il un réel risque?


D'une manière générale, pourquoi l'Afsaaps autorise la commercialisation de certains médicaments pour les retirer ensuite du marché? N'avait-elle pas évalué tous les risques ou simplement les recherches n'avaient pas permis de mettre en évidence les effets néfastes des médicaments? Sert-on de cobaye pour les laboratoires pharmaceutiques?

lundi 7 mars 2011

Sanofi finalise le rachat de BMP Sunstone

Sanofi-Aventis a annoncé le 24 Février, avoir clôturé avec succès l'opération d'acquisition de BMP Sunstone Corporation, préalablement annoncée.

Lors de la réunion extraordinaire de l'assemblée générale qui s'est tenue, les actionnaires de BMP Sunstone ont en effet approuvé le projet de fusion en date du 28 octobre 2010, entre BMP Sunstone, Sanofi-Aventis et Star 2010, une filiale détenue à 100% par Sanofi-Aventis.

A la suite de la tenue de cette assemblée générale la fusion a donc été réalisée.

Lles actionnaires de BMP Sunstone recevront en numéraire un montant de 10 dollars par action.
En conséquence de la réalisation effective de la fusion, les actions BMP Sunstone ne sont plus admises aux négociations sur le Nasdaq Global Market.


Dans son communique, Sanofi-Aventis rappelle que BMP Sunstone Corporation est une société pharmaceutique spécialisée, qui développe un portefeuille de produits pharmaceutiques de marque et des articles de parapharmacie en Chine. Le bureau principal de BMP Sunstone est situé à Beijing et un bureau secondaire est implanté à Plymouth Meeting, en Pennsylvanie aux Etats-Unis