mardi 21 décembre 2010

Sanofi Aventis : signature de deux accords pour lutter contre le cancer


La semaine dernière, Sanofi Aventis annonçait avoir conclut un accord avec le laboratoire allemand Merck KGaA afin de trouver des traitements contre le cancer. En effet, Sanofi Aventis possède deux inhibiteurs et Merck en possède également un. Les deux laboratoires se sont donc mutuellement accordé, à travers une licence en recherche et développement, le droit d'utiliser un inhibiteur de l'autre laboratoire dans le cadre de ses recherches.


Le vice président en charge de l'oncologie chez Merck explique que "pour pouvoir personnaliser et stratifier la prise en charge du cancer, il est tout à fait logique de combiner en amont les molécules les plus prometteuses des portefeuilles de recherche et développement de nos deux entreprises afin d'étudier la combinaison de leurs activités potentielles contre les mécanismes de signalisation du cancer".


Mais Sanofi Aventis ne s'est pas contenté de cet accord. Hier, le laboratoire français a annoncé une deuxième association avec, cette fois-ci, Avila Therapeutics Inc. Cette alliance concerne les médicaments covalents qui ont la particularité de créer une liaison dite solide avec leurs cellules cibles.


L'objectif des deux laboratoires est d'associer leurs travaux de recherche et développement afin de créer des médicaments covalents ciblés contre les 6 protéines jouant un rôle majeur dans le développement des cellules cancéreuses. Il est prévu que Sanofi Aventis ait une licence mondiale exclusive sur les éventuels médicaments covalents qui seront commercialisés. Avila recevra une compensation financière de 40 millions de dollars dans un premier temps. Mais ce chiffre augmentera en fonction des résultats que dégagera cette alliance.


Les deux associations signées par Sanofi Aventis montrent son engagement et sa détermination dans la lutte contre le cancer. Cela est compréhensible quand on sait les profits que cela générerait en cas d'issue positive...

lundi 20 décembre 2010

10 Médicaments à retirer du marché ?!?!

L'hébdomadaire l'Express publie une liste de 10 médicaments qui seraient plus dangereux que bénéfiques.

"Tous les produits pharmaceutiques ont des effets secondaires, mais, pour ceux-ci, les risques encourus sont trop importants", d'aprés l'Express cette liste a été dressée à partir des investigations de la revue médicale indépendante Prescrire. Cette même revue qui a contribué à faire éclater l'affaire du Médiator.

Voici la liste des médicaments contestables :
  • ACTOS : diabete de type 2 (Takeda)
  • ADARTEL : Maladie de Parkinson (GlaxoSmithKline)
  • Di-ANTALVIC : Anti-douleur (Sanofi-Aventis)
  • HEXAQUINE : Crampe musculaire (le Laboratoire du Gomenol)
  • INTRISA : Patch de testostérone (Warner Chilcott)
  • KETEK : infections respiratoires (Sanofi-Aventis)
  • NEXEN : arthrose et règles douloureuses (Thérabel Lucien Pharma)
  • VASTAREL : vertiges, acouphènes, angines de poitrine, troubles du champ visuel (Servier)
  • ZYPREXA : schizophrénie et troubles bipolaires (Lilly France)
  • ZYBAN : sevrage tabagique (GlaxoSmithKline)

Pour plus d'informations contactez vos medecins traitants !!!

lundi 13 décembre 2010

Laboratoire Pfizer : arrangement avec le procureur général du Nigéria?

Il y a déjà 14 ans, une épidémie de méningite se propageait au Nigéria entraînant la contamination de milliers de personnes. Pfizer décide alors d'y envoyer des médecins afin d'apporter des soins à 200 enfants. Le médicament alors couramment utilisé pour soigner les méningites était le ceftriaxone. Mais les médecins de Pfizer ne soigneront que 100 enfants avec ce traitement. L'autre moitié sera soigné avec du trovan, médicament issu de la recherche du laboratoire Pfizer mais qui n'est pas encore commercialisé.


Sur les 100 enfants soignés avec le ceftriaxone six trouveront la mort contre cinq sur les 100 soignés avec le trovan. Mais quelques années plus tard on remarque que les enfants soignés au trovan présentent très souvent des troubles du langage, des lésions cérébrales ou encore des paralysies. Le gouvernement nigérien reproche donc à Pfizer d'avoir expérimenté un nouveau médicament sur des enfants sans aucun accord et de façon illicite.


Le procès commence en 2007 à l'issu duquel le gouvernement nigérien espère obtenir six milliards de dollars de dommage et intérêts. Mais en octobre 2009, coup de théâtre, les deux parties annoncent avoir trouver un compris et annulent donc toute poursuites. Pfizer aurait versé au gouvernement nigérien la somme de 75 millions de dollars, ce qui est négligeable comparé aux six milliards attendus. Cela a suscite de nombreuses interrogations.


Ce 10 décembre 2010, après de nombreuses enquêtes, il paraîtrait que Pfizer aurait fait pression avec des preuves de corruption de la part du gouvernement nigérien afin que toutes les poursuites soient annulées. Ce ne sont, pour le moment, que des suspicions mais cela remontre bien que l'indépendance des États face aux laboratoires pharmaceutiques n'est pas toujours assurée...

dimanche 12 décembre 2010

Hormone de croissance, problème récurent ???

Alors que le procès en appel sur les hormones de croissance humaine contaminées vient de terminer, une nouvelle bombe risque d'éclater.

L'AFSSAPS a révélé, ce vendredi 10, les premiers résultats inquiétants d'une étude qui montrerait une surmortalité chez des patients traités dans leur enfance avec des hormones de croissance synthétiques.

Ces premiers résultats de l’étude Saghe ont montré que sur 7 000 patients, 93 étaient décédés contre 70 attendus. Cette surmortalité est associée à des accidents vasculaires cérébraux, des hémorragies et, secondairement, à des tumeurs osseuses.
Le risque de mortalité augmente quand les doses sont supérieures aux doses autorisées or «en France, les doses sont plutôt faibles», a indiqué le directeur général de la santé, Didier Houssin.

En France, une dizaine de milliers d’enfants et d’adolescents sont actuellement traités avec ces hormones. Même si ces résultats « ne permettent pas d’établir avec certitude une relation de causalité avec le traitement «, l’Afssaps a demandé une expertise européenne et recommande aux médecins de réserver  ce traitement aux enfants ayant un déficit en hormone de croissance naturelle pas à ceux qui ont seulement un retard de croissance. L’étude Saghe concerne près de 10 000 jeunes adultes ayant été exclusivement traités par des hormones synthétiques dans l’enfance entre 1985 et 1996. Ces hormones recombinantes sont les seules autorisées en France depuis l’interdiction des hormones d’origine humaine.

Au début des années 80, près de 2000 enfants avaient reçu un traitement à base d’hormones « extractives ». Elles étaient élaborées à partir d’extraits d’hypophyses prélevés sur des cadavres. Bien que des scientifiques aient alerté dès 1985 sur les risques de contamination de ces hypophyses par la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), la France avait continué à fabriquer et utiliser des hormones extractives alors que les États-Unis et la Grande-Bretagne se tournaient vers l’hormone synthétique.

A ce jour, 120 personnes sont décédées en France de la MCJ. D’autres vivent sous la menace de cette maladie neurodégénérative qui peut mettre des dizaines d’années avant de se déclarer.

jeudi 9 décembre 2010

Ipsen obtient un médicament orphelin avec OBI-1

L'hémophilie A est une maladie qui touche un garçon sur 5000 à la naissance et qui se caractérise par un ensemble de troubles de la coagulation causés par un niveau trop faible voir une absence d'une protéine appelée facteur de coagulation. A ce jour, il existe déjà un médicament qui lutte contre l'hémophile A mais 30% des malades ont une réaction immunitaire contre le faceur de coagulation présent dans ce médicament.

Le laboratoire français Ipsen, spécialisé dans l'oncologie, l'endonicrologie, la neurologie et l'hématologie, va lancé très prochainement un médicament appelé OBI-1 qui a la particularité de soigner l'hémophilie sans contenir de facteur de coagulation qui est à l'origine de nombreuses réactions immunitaires. Le laboratoire a pu développer ce médicament grâce à une collaboration avec Biopharmaceuticals, un laboratoire californien qui avait déjà fait des recherches et commercialiser OBI-1 aux Etats-Unis.


Avant d'être commercialisé sur le marché européen, OBI-1 doit obtenir l'accord des autorités et donc réussir le test clinique de phase III. Mais d'ores et déjà, OBI-1 a été déclaré comme un médicament orphelin c'est-à-dire que le groupe IPSEN s'assure un monopole dans la vente de OBI-1 sur le marché de l'Union Européenne pour une durée de 10 ans.


C'est une excellente opération pour le groupe qui s'assure ainsi une source de revenus fixe et durable. Mais c'est également une nouvelle qui réjouit les médecins et les malades européens qui attendaient ce médicament depuis de nombreuses années.

vendredi 3 décembre 2010

La Thérapie Génique grâce au Téléthon !!


 La 24ème édition du Téléthon sera lancée ce soir, sur France 2, à 18H50. Cette année encore, plusieurs présentateurs de France Télévision animeront pour vous 30 heurs de directes ininterrompus.

Le Téléthon est apparu en 1987 sur Antenne 2, il se mobilise chaque année en faveur des victimes de maladies génétiques rares par le biais de l’Association Française contre les Myopathies (AFM). Ces maladies rares et peut connues touchent tout de même près de 3 millions de personnes en France et 30 millions en Europe.
L’édition 2009 avait permis de récolter la somme de 95,2 millions d’euros, l'AFM compte sur les Français et espère faire mieux cette année.

Grâce aux dons du Téléthon, l’AFM inaugurait, il y a quelques jours, Généthon Bioprod, qui est le plus grand centre de production de médicaments de thérapie génique au monde.
Ce laboratoire, qui sera opérationnel en 2011, permettra de faire avancer d'avantage la recherche en accélérant les essais cliniques sur l'homme et en misant, à terme sur la production de biomédicaments et le développement clinique. Une étape importante, qui concrétise pour tous les "participants" du Téléthon, l'intérêt de leurs donations.
L’objectif pour fin 2011 est d'augmenter la production de vecteurs-médicaments et atteindre une production de 20 lots cliniques de vecteurs médicaments par an.

Si vous le souhaitez, vous pouvez faire vos promesses de dons par téléphone au 3637 ou sur le site Internet :
 https://don.telethon.fr/?R2D2OM=&R2D2PAR=&idm=42575&ido=73




Sidaction, Merci pour eux !!!!!

On rescence aujourd'hui en France 144 000 personnes qui vivent avec le VIH (virus de l'immunodéficience humaine ), et on estime un nombre 39 000 d'entre elles qui ignore encore leur séropositivité.
Le bilan dressé en 2009 est que 20 personnes par jours contracte ce virus.

Or il faut continuer à informer les gens, à prévenir les nouvelles génréations contre le risque et le rappeler aux plus anciennes.


C'est l'une des raisons pour laquelle, cette année la collecte de fonds du Sidaction 2010 a bénéficié d’un dispositif renforcé sur internet et d’une mobilisation plus large des télévisions. C'est la première fois, que onze chaînes de la TNT participent au Sidaction.
Soit un total de 350 animations (événements sportifs, spectacles…) qui étaient organisés tout au long du week-end. Et au standard pas moins de 4.500 bénévoles étaient mobilisés pour accueillir vos promesses de dons au "110".
Mais malgrés la mobilisation de toutes ces ressources, il faut bien constater que la mobilisation est moins forte que l’année précedente : 5,2 millions d’euros de promesses de dons ont étés recoltées, contre 5,8 millions l’an dernier.

La faute à la crise économique ?
Selon la responsable de la campagne Sidaction de cette année, Christine Tabuenca, "Cette année, il y a beaucoup moins de petits donateurs et une augmentation significative de promesses de dons importantes".

Les organisateurs su Sidaction se refusent toutes fois, de lier cette baisse à la polémique qui a opposé le président du Sidaction Pierre Bergé, au Téléthon. Président qui avait accusé le Téléthon de "parasiter la générosité" des Français, notamment en "exhibant" des petits myopathes. Pierre Bergé avait en outre appelé à "une générosité mieux répartie par des appels aux dons mieux coordonnés" entre les différents organismes.

Tout fois, MERCI à ceux qui ont donnés, merci pour la recherche.

Et n'oubliez pas ... "Sortez couvert"


Le cancer au menu...


Des études récentes ont montrés que la recherche permet de guérir de plus en plus de cancers aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Néanmoins ces résultats sont contrastés par une forte augmentation du nombre de cancers ces dernières années. De ce fait même si plus de malades guérissent, il y en a toujours autant qui meurent du cancer.

C'est pourquoi, l'association Génération Futures et le réseau européen Health et Environnement Alliance ont lancé, à travers la campagne "cancers et environnement", une étude permettant de montrer la corrélation entre nos habitudes alimentaires et l'augmentation du nombre de cancers. En effet, ces deux associations souhaitent alerter l'opinion public et les autorités sur le fait que l'augmentation du nombre de cancers n'est pas uniquement lié au tabac et à l'alcool mais également aux nombres de produits chimiques présents dans nos produits alimentaires.

Ils ont réalisés une enquête auprès d'enfants afin de connaître leurs habitudes de consommation au petit-déjeuner, déjeuner, goûter, dîner. Cette étude leur a permis de mettre en évidence la présence de pesticides, dioxine, PCB, additifs problématiques et transferts de plastiques alimentaires vers les aliments (phtalates et BPA). Parmi ces composants l'étude a révélé81 composants chimiques dont 47 cancérigènes avalés, en moyenne, par chaque enfant au cours d'une journée.

Suite à ces résultats les autorités vont communiquer d'ici fin 2010 un plan stratégique afin de lutter contre ce phénomène. Les premières mesures de ce plan devraient être appliquées à partir de 2012. Les associations attendent le résultat de ce plan stratégique avec beaucoup d'espoir même si elles préfèreraient voir des règlementations prises au niveau européen afin d'avoir un impact plus important.

lundi 29 novembre 2010

Quand les laboratoires se mêlent à l'armement...

L’actualité de ces dernières années montre que la société actuelle doit faire face à des événements soudains et imprévisibles. En effet, le tsunami qui a touché la Thaïlande en 2004 ou encore le dernier séisme en Haïti suivit de près par une épidémie de Choléra montre bien que les risques climatiques peuvent rapidement entraîner des risques importants de santé public. De même, l’apparition de la grippe aviaire ou encore plus récemment de la grippe H1-N1 nous prouve que les enjeux de la santé se trouvent dans l’imprévisible.

Le métier de BiolabH2O est d’étudier, de développer, de produire et de commercialiser des unités mobiles polyvalentes et innovantes. Elles permettent la détection, l’analyse, la mesure et le traitement des contaminations de types Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique (NRBC), ainsi que l’analyse, le traitement de tout type d’eau, le stockage et le conditionnement de l’eau potable.

Dans ses recherches, Biolab H2O s’associe à des experts qui sont intervenus notamment dans des missions de guerre au Kosovo, en Côte d’Ivoire, dans les  pays de l’ex Yougoslavie, etc. Ou encore dans le cadre de missions d’assistance humanitaire liées aux catastrophes naturelles. Cela donne à ce laboratoire une vraie expertise dans ce domaine.

Dans le contexte actuel, et le climat de peur environnant, la menace potentielle de type Nucléaire, Radiologique, Biologique ou Chimique à un fort impact psychologique sur l’opinion publique. Les récentes activités terroristes ne font que renforcer ce climat de peur.
Ces risques se traduisent par, selon BiolabH2:
  • Des événements accidentels ou provoqués, qui sont généralement imprévisibles et dont la cinétique est souvent très rapide. Les effets induits sont difficiles à appréhender, à interpréter et entraînent des incertitudes pour la gestion de l’événement et des opérations ;
  • La multiplication des intervenants, ayant des missions et des origines différentes (Etat, associations, organismes privés…) et l’incompatibilité entre les moyens et les matériels provoque parfois des difficultés dans la coordination et la gestion de la crise.
  • Les conséquences de tels évènements génèrent un fort traumatisme psychologique auprès de la population au risque de porter atteinte aux intérêts du pays, de perturber l’économie et de fragiliser sa position sur la scène internationale (politique, économique…).
Par ces voies de fait, les relations entre les entreprises telle BioLab et les Etats ou les entreprises générales de défense se sont accrues. La conscience de l’importance des menaces liés à ces risques, qu’ils soient incidents, accidents ou encore acte malveillant, la réactivité et les moyens disponibles sont des vecteurs fondamentaux de réduction du nombre de victimes potentielles.
C’est donc dans une optique de protection des personnes et de zones stratégiques que les autorités compétentes tentent de s’armer contre un maximum de risques, qu’ils soient naturels où terroriste. Ainsi la collaboration avec des biotechs se fait de plus en plus ressentir.
Cet article a été écrit en collaboration avec nos collègues de l'armement : http://www.iemanning.blogspot.com/

vendredi 26 novembre 2010

Nouvelle ère Pharmaceutique !

L'ère du micro-pucage pharmaceutique est arrivée !!!

Un des leaders mondiaux, NOVARTIS AG, a dévoilé un nouveau projet : Implanter des micro-puces dans les médicaments.

L’idée derrière tout cela est de créer des « pilules intelligentes » qui peuvent détecter ce qu’il se passe dans le corps et délivrer cette information au médecin du patient. Novartis prévoit de commencer à micro-pucer ses médicaments anti-rejet de transplantation d’organe et puis potentiellement étendre le micro-puçage à d’autres produits de sa gamme pharmaceutique. Cette même technologie pourrait également bientôt se retrouver dans des pilules fabriquées par d’autres sociétés pharmaceutiques.

Cependant, quelques septiques se posent des questions. Pour commencer, Novartis ne prévoit apparemment pas de réaliser des essais cliniques qui pourraient prendre en compte les problèmes liés à l’ingestion de micro-puces. « Novartis ne s’attend pas à devoir conduire des essais cliniques approfondis afin de prouver que les nouveaux produits fonctionnent », rapporte Reuters. « A la place, son but est de réaliser de soi-disant tests de bio-équivalence afin de montrer que ce sont les mêmes que les originaux. »

Il y a un autre problème important soulevé par les micro-puces qui transmettent des données : la confidentialité de ces données. Si les informations peuvent être récupérées par votre Médecin, par émission de donnée, comment être sur que personne d'autre ne peut récupérer ces informations ? Il y a des "Crackers" pour qui la technologie et le piratage n'ont aucun secret. Comment être sur que les informations contenues dans ces micro-pilules ne seront pas accessible ?  

On peut aller plus loin encore. Les personnes qui prennent ces médicaments émettent des informations, il suffit donc d'un simple récepteur pour savoir si la personne est malade ou  non. Il serait alors tellement facile de faire de la discrimination à l'embauche. Lors d'un entretient si vous afficher vert, c'est bon, sinon "on vous recontactera. Et là comment prouver cette faute de l'entreprise.

Aujourd'hui, le problème des grandes avancés reste majoritairement juridique et morale. Certes, c'est un plus pour le patient, mais les travers possibles doivent être également considérés.



vendredi 19 novembre 2010

Mediator : que faisait l'AFSSAPS ???

A l'approche d'un scandale sur le Médiator, pour les laboratoires Servier, d'autres organismes sont montrés du doigt.

En effet pourquoi l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) ne s'est elle pas manifestée plus tôt sur ce sujet ?

D'accord c'est l'AFSSAPS qui a demandé à la Caisse d'assurance maladie l'étude récemment publiée sur le Médiator. C'est elle également qui a suspendu la commercialisation de ce médicament en novembre 2009.

Alors que les États-Unis ont retiré ce médicament de leurs marchés il y a 12 ans, et nos voisins Européens depuis déjà 4 ans, pourquoi un tel manque de réactivité des autorités Françaises ? Cela serait il dû à un manque de suivi des affaires ???
Telles sont les questions que nous sommes en droit de nous poser.

Mais à cause de toutes ces questions, l'AFSSAPS est même accusée d'être trop proche des Laboratoires Pharmaceutiques.
Avec tous les articles présents sur notre blog, où nous nous employons à montrer le pouvoir de l'industrie pharmaceutique sur notre économie, nous sommes en effet, en droit d'avoir des doutes.

L'avocat des 12 victimes du Médiator, dont 3 ont déjà déposées plainte, reflechit à une action en justice contre l'organisme qui à trop tardé à interdir le médicament.


Acquisition de Genzyme : Sanofi a de la concurrence

Rappelez vous le 4 octobre dernier, Sanofi Aventis lançait une OPA hostile contre la société américaine Genzyme au prix de 69 dollars par action. Cela valorisait Genzyme à 18,5 milliards de dollars. Mais la société américaine trouve cette valorisation trop faible et donc lutte contre cette OPA.

Sanofi Aventis ne se disait pas inquiet de ce refus et estimait avoir le temps dans ses négociations avec Genzyme. Mais aujourd'hui d'autres groupes désirent acquérir Genzyme ou tout du moins une partie. En effet, le japonais Sekisui Chemical va acheter la branche activité de diagnostics de Genzyme pour un prix de 265 millions de dollars. Cette branche fait partie des trois que Genzyme désirait céde et le laboratoire américain estime cette offre intéressante. Sekisui chemical voit en cette acquisition l'opportunité de se développer aux Etats-Unis et en Europe.

De même, Genzyme a été approché par Takeda Pharmaceuticals. En effet, le groupe a envisagé l'acquisition de Genzyme. Le laboratoire américain qui déclare ne pas chercher absolument de "chevalier blanc" pour se protéger de Sanofi Aventis se déclare, néanmoins, très intéressé par l'offre de Takeda Pharmaceuticals qui pourrait aller jusqu'à 82 dollars par action soit 13 dollars de plus que l'offre faite par Sanofi Aventis.

D'autres groupes comme Pfizer ou Johnson et Johnson étudient également le groupe Genzyme en vue d'une acquisition totale ou partielle de ses actifs. Les négociations sont encore au stade préliminaire et aucune fourchette de prix n'a encore été officiellement annoncé par ces laboratoires. Néanmoins, on voit bien que Sanofi Aventis est loin d'être le seul intéressé par le laboratoire Genzyme.

Alors comment Sanofi Aventis va-til réagir face à ces concurrents? Le groupe français devra-t-il augmenter son offre ou décidera-t-il d'abandonner son projet d'acquisition? Cette dernière hypothèse semble peut probable vu le temps et l'argent déjà investits par Sanofi Aventis dans cette opération...mais seuls ses dirigeants pourront répondre à la question !!!

vendredi 12 novembre 2010

Allemagne : Les réformes touchent le portefeuille des Laboratoires

Combien coûtent les médicaments remboursés par la sécurité sociale ?
Vous êtes vous déjà posé la question ? On connaît de plus en plus le prix de ceux qui ne sont plus remboursés, mais ceux qui le sont ? Comment est décidé ce prix fixe ?

En France, les prix sont fixés par convention entre la sécurité sociale et les entreprises. Mais il n'existe pas de convention Européenne dans ce domaine.
En Allemagne, une étude a été publiée, montrant que le prix des médicaments, fixés par les laboratoires, encore sous brevets, et même les génériques, étaient en moyenne supérieur de 20 à 50% au prix des autres marchés européen. Jusque là, les laboratoires pharmaceutiques fixaient eux même leurs tarifs.

Mais le gouvernement Allemand a très vite réagi à cette étude et une réforme du système de santé vient de passer. Cette réforme a pour but d'empêcher la mise en vente de médicaments présentés comme nouveaux, mais sans réel apports médical supplémentaire par rapport aux préparations déjà existantes.

Voici une méthode radicale, pour non seulement espérer une économie nationale de 2 Milliards d'euros par an (selon le ministère de la santé). Mais c'est également une façon efficace, pour le ministère de la Santé de reprendre un peu le dessus sur ces entreprises, grâce à un meilleur contrôle de leurs activités.

Sanofi Pasteur en route vers un vaccin contre la dengue?



La dengue est un virus transmis par les moustiques. Au sein de ce virus on distingue quatre sérotypes différents responsables de la maladie qui touche 220 millions de personnes chaque année. Parmis ces 220 millions, deux millions contractent une forme hémorragique qui est responsable de nombreuses hospitalisations débouchant parfois sur un décès.

On estime qu'actuellement, trois milliards de personnes sont potentiellement menacés par le virus de la dengue. On comprends alors bien pourquoi il s'agit d'un problème de santé publique dans les pays d'Amérique latine et en Asie. Malheureusement, il n'existe à ce jour aucun vaccin contre la dengue. C'est pourquoi le laboratoire qui trouvera en premier un vaccin se procurera un monopole sur un marché immense. La guerre est donc lancée depuis de nombreuses années.

Le 4 novembre dernier Sanofi Pasteur, la filiale vaccin de Sanofi Aventis, a été le premier à annoncer l'entrée de son vaccin contre la dengue en phase d'essai de niveau 3. Cela signifie que la conformité du vaccin va être testée lorsqu'il est produit en quantité industrielle. C'est à l'issu de cette phase que les autorités réglementaires autorisent la mise sur le marché du vaccin.

Wayne Pisano, président de la direction de Sanofi Pasteur a déclaré que "relever le défi de santé mondiale représenté par la dengue, est l'objectif de notre programme de recherche sans précédent". Il faut préciser que ce programme de recherche a été débuté par Sanofi il y a plus de 20 ans. Pour amortir les coûts de recherche il leur est indispensable d'obtenir l'autorisation de commercialisation.

Mais en se créant un monopole Sanofi Pasteur voudra, sans doute, rentabiliser au maximum son vaccin. Or la dengue touche principalement des pays en voie de développement où l'accès aux médicaments est difficile. Sanofi déclare vouloir "s'engager à distribuer le vaccin dans les pays où la dengue est le première priorité publique". Mais cette déclaration restera-t-elle valable lors de la véritable commercialisation du vaccin?

vendredi 5 novembre 2010

Le Remaniement du ... Téléthon !

Le 3 et 4 décembre prochain, la 24éme édition de la journée de solidarité pour le Téléthon revient sur nos petits écrans. Comme tous les ans, France Télévision va manoeuvrer pour aider cette association à collecter des promesses de dons.
En 2009, cette action a rapporter 95 millions d'euros à l'association. Soit, 2,8% du total annuel des dons de l'année.
Mais cette médiatisation nationale, ne susciterait elle pas un grain de jalousie chez les autres associations ?

L'an dernier le président du Sidaction, Pierre Bergé, a déclaré qu'il estimait que "le Téléthon parasitait la générosité des Français". Et il bien judicieux, pour une association tel que le Sidaction, d'attaquer l'une des ces consoeurs, alors que elle aussi utilise les médias Français. Vous savez les petits rubans rouge, que porte tous les animateurs et présentateurs de la télévision Française le 1er décembre de chaque année...

De ce fait, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, devrait avoir terminé et remis son rapport au Premier Ministre, sur l'accès des associations aux médias.
Certains envisagent même un pot commun des dons récoltés, grâce à nos petits écrans, avec ensuite redistribution à toutes les associations.

Des rumeurs vont donc bon train, et le Figaro s"est empréssé d'annoncé que le Téléthon n'aurais pas lieu cette année. Pas de panique, les dirigeants ont déja fait un démenti, annoncant juste "une réflection pour élaborer une nouvelle formule pour cette opération annuelle".

En attendant vous pouvez toujours faire un dont ponctuel à n'importe quel moment sur le site :
du Téléthon : www.afm-telethon.fr/ ou du Sidaction : www.sidaction.org/


           

Pharmacies : en route vers une libéralisation?

Personne ignore que la situation actuelle de la Sécurité Sociale est déficitaire. Face à ce problème le gouvernement se doit de réagir afin de résoudre ce problème.

Actuellement, seuls les pharmaciens diplômés ont le droit de vendre des médicaments en France. Cela crée un monopole. Or un monopole implique toujours une situation de marché non efficiente où la fixation des prix est arbitraire et ne résulte pas de la rencontre entre l'offre et la demande. De même, seuls les pharmaciens peuvent détenir une pharmacie et une seule. Par conséquent, les pharmacies sont des petites entreprises. Il est alors plus difficile pour elles de baisser le coût de leurs achats et donc de baisser leur prix de revente. C'est pourquoi il existe déjà des groupements de pharmaciens prêts à s'associer pour lancer une enseigne dès l'autorisation de l'ouverture du capital.

C'est ces principes là qui sont en ligne de mire car c'est eux qui empêchent la baisse des prix des médicaments et donc qui engendrent le trou de la Sécurité Sociale. Des projets de réformes prévoient l'ouverture du capital des pharmacies à des investisseurs non pharmaciens. De ce fait de grands groupes de pharmacies pourraient être crées entraînant la diminution des coûts d'achats des médicaments, c'est le principe des économies d'échelles.

De même, l'État a comme projet d'autoriser la vente de médicaments sans ordonnances dans les grandes surfaces ou encore sur Internet. La perte du monopole des pharmacies permettrait une concurrence plus rude et donc une baisse des prix pour le consommateur final. Certains, comme le groupe E. Leclerc, revendiquent depuis longtemps le droit de vendre des médicaments et s'y préparent d'ores et déjà à travers l'installation de parapharmacies qui serviront de lieu de vente de médicaments dès le passage de la réforme.

Tout les opérateurs ont donc déjà anticiper la révolution dans le domaine de la distribution de médicaments, il leur suffit, à présent, d'attendre que les réformes soient effectives...

mardi 2 novembre 2010

Acquisition de BMP Sunstone : Sanofi Aventis se renforce sur le marché chinois


Le marché de la santé grand public chinois est le deuxième plus grand au monde juste après les Etats-Unis. Sanofi Aventis a donc vu en l'acquisition de BMP Sunstone une formidable opportunité de se développer sur le marché chinois. En effet, BMP Sunstone est fortement implanté sur le marché chinois notamment avec deux de ses produits phares, à savoir les traitements contre la toux et les produits d'hygiène féminine.

Sanofi Aventis a acheté BMP Sunstone pour un prix de 10 dollars par action ce qui représente 520 millions de dollars. Il faut noter que ce prix présente une surcôte de 30% par rapport au prix de clôture de l'action de BMP Sunstone. C'est cette création de valeur immédiate qui a fait que l'acquisition de BMP Sunstone a été bien acceptée par les dirigeants de BMP Sunstone.

Cette acquisition a été faite pour répondre à la stratégie de Sanofi Aventis de se développer sur les pays émergents via des croissances internes ou, comme ici, des croissances externes. L'implantation de Sanofi Aventis sur le marché chinois est évidemment stratégique pour le groupe qui bien l'intention de rester parmis les 5 leaders de l'industrie pharmaceutique.

vendredi 29 octobre 2010

SanofiI-Aventis VS Genzyme : Suite...

Depuis le refus de l'offre de SANOFI-AVENTIS par GENZYME, une guerre de persuasion a commencé.

S'il on rappel les faits :
Le lundi 4 octobre 2010, Sanofi a lancé une OPA sur GENZYME, avec une offre de 69$ par action, soit un total de 18,5 milliards de dollars (environ 14,5 Milliards d'euro).
Les actionnaires de GENZYME, ayant jugé cette proposition insuffisante, ont refusé l'offre, estimant que leurs société valait bien 89$ par action.

A ensuite démarré entre eux, une petite bataille par l'intermédiaire des médias. Genzyme affirmant que Sanofi lui aurait proposé 89$ par action. Sanofi réfutant ces dires ...

Pour nous mener au Vendredi 22 Octobre 2010, jour où la société Américaine, Genzyme, a pu tenter de justifier une valeur par action comprise entre 84 et 89$, en s'appuyant sur les prévisions des résultats de 2010.
Concrètement, Genzyme demande 23 Milliards de dollars à Sanofi-Aventis pour être rachetée.

Mais  la réponse de SANOFI est très claire : " Nous resterons patient et discipliné ".

Voila une histoire qui n'est pas encore finie...

... to be continued ...



vendredi 22 octobre 2010

Apotex : Jugé coupable de vol de brevet


Apotex est un groupe canadien spécialisé dans le générique. Comme une grosse partie des laboratoires de générique, ce groupe ne créer pas de molécule, et donc ne perd pas de temps dans la recherche et le développement pharmaceutique.

En fait, les laboratoires de génériques attendent que le brevet des molécules, ou des médicaments, des autres laboratoires de recherche tombent. Une fois les brevets tombés, la molécule peut alors être utilisée et copiée par les concurrents de ce laboratoire.

L'intérêt du Brevet, dans le domaine pharmaceutique, est qu'il protège les laboratoire de recherches. En effet, si les brevets n'existaient pas, les laboratoires de recherche pourraient se faire "voler" leurs travaux avant même de les avoir commercialisés. Et vu les dépenses que demande la recherche pharmaceutique, on comprend bien que pour la survie des laboratoires, il faut un minimum de retour sur investissements.

Or Apotex n'a pas joué le jeu.
En 2006, Apotex à commercialisé le générique du médicaments phare de Sanofi : le Plavix. De ce fait, un tribunal américain vient de condamner Apotex à verser 442 Millions de Dollars à Sanofi.   

L'histoire ne dit cependant pas combien Apotex à engrangé avec son générique depuis sa commercialisation.

Sanofi : brevets perdus pour le Taxotere

Le médicament Taxotere créé et commercialisé par Sanofi Aventis afin de lutter contre les cancers notamment du poumon, de l'estomac, du cou, de la prostate a généré rien qu'en 2009 un chiffre d'affaire de 2.177 milliards de dollars. Il est alors normal que Sanofi Aventis a déposé un brevet sur ce produit afin de s'assurer un monopole.

Cependant, le laboratoire Hospira a également commercialisé le Taxotere. C'est pourquoi Sanofi Aventis a déposé une plainte contre Hospira afin de défendre ses intérêts et son brevet. Mais le 28 septembre dernier, un juge américain a déclaré le brevet invalide.

Cela ouvre officiellement la commercialisation du Taxotere non seulement par Hospira mais aussi à tous les autres laboratoires pharmaceutiques. Cela représente un véritable manque à gagner pour Sanofi Aventis qui perd un monopole très rentable puisque le Taxotere représente un marché de plus de 100 pays.

De plus, le laboratoire Hospira, qui s'est déclaré "très satisfait" de ce jugement, a déclaré qu'il commercialiserait un autre générique provenant d'un médicament de Sanofi Aventis lorsque le brevet tomberait dans le domaine public en novembre 2010
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Cela pose vraiment le problème de la tombée d'un brevet dans le domaine public qui représente une véritable menace pour les laboratoires pharmaceutiques. En effet, la phase de recherche et développement est très longue et couteuse sans garantie de succès et le laboratoire n'a que peu de temps (la durée de vie du brevet) pour rentabilisé le produit.

vendredi 15 octobre 2010

MEDIATOR : 30 ans aprés ...

Il a été confirmé cette semaine que la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM), a bien demandé une étude sur le taux de mortalité imputable au médicament MEDIATOR. Il serait à première vu  responsable de 500 à 1000 morts en France, et de bien nombreuses hospitalisations.

Médiator a été commercialisé en 1976, par le Groupe Servier. A l'origine, d'abord prescrit pour les diabétiques en surcharge pondérale, il a vite été servi aux personnes désireuses de perdre du poids, grâce à son effet "coupe faim".  
En 1997, les médicaments de la famille des "Fenfluramines", dont fait parti le Mediator, ont été interdits aux États-Unis, puis en Europe. Ils avaient été reconnus comme dangereux et pouvant provoquer des lésions sur les valves cardiaques, voir même une hypertension artérielle pulmonaire. Mais le Mediator a échappé à cette interdiction.

Alors pourquoi, ce médicament était encore disponible en France jusqu'à Novembre 2009 ? Plus de 12 ans après cette interdiction !

C'est à se demander s'il faut atteindre un certain seuil de rentabilité, avant de prendre en considération la santé de la population Fançaise.
   

Robert Sebbag : Sanofi Aventis ou Croix Rouge?

Il semble évident que les intérêts des laboratoires pharmaceutiques et ceux des associations humanitaires sont à l'opposé l'un de l'autre. En effet, les premiers souhaitent créer un profit sur la vente de leurs médicaments alors que les seconds ont comme objectif de rendre possible l'accès aux médicaments pour tous. Alors comment est-il possible que Robert Sebbag, vice président de Sanofi-Aventis soit également mandataire de la Croix Rouge?

D'autant plus qu'il utilise son statut au sein de la croix rouge pour servir les intérêts de Sanofi Aventis. En effet, le 15 septembre dernier, Nicolas Sarkozy recevait des représentants d'ONG et d'associations humanitaires pour préparer le sommet du millénaire pour le développement qui se tenait les 21 et 22 septembre 2010. Et c'est bien évidemment Robert Sebbeg qui représentait la Croix Rouge.

A l'issue du sommet du millénaire pour le développement, il a été décidé que tout médicament qui ne respecterait pas le droit des brevets serait immédiatement saisis que ce soit dans les pays développés ou dans les pays en voie de développement. Cela a été réalisé pour lutter contre les faux médicaments. Mais cette décision s'applique également aux génériques, médicaments tout aussi efficaces mais moins chers.

Cette décision profite donc directement aux laboratoires pharmaceutiques dont Sanofi Aventis qui voient leurs concurrents directs à savoir les génériques disparaître. Mais cette décision est prise au détriment des personnes malades qui n'ont pas les moyens financiers de s'offrir les médicaments des grosses industries pharmaceutiques. Robert Sebbag a donc, à travers son statut à la Croix Rouge, servi les intérêts de Sanofi Aventis et desservi ceux de de la Croix Rouge.

Sanofi Aventis a donc un très bon lobbyiste mais la Croix Rouge devrait réagir au plus vite car le profit des actionnaires de Sanofi Aventis ne doit pas se faire au détriment de la vie des malades.

vendredi 8 octobre 2010

Vaccination contre la grippe ... c'est reparti !!!


Comme tous les ans, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière commence.
L'Assurance Maladie invite, directement à travers un courrier, toutes les personnes de plus de 65 ans à se faire vacciner gratuitement, ainsi que les personnes atteintes de certaines maladies (asthme, bronchopneumopathie...).

Voici donc l'une des periodes de l'année que les laboraoires pharmaceutiques préfèrent. En effet, depuis le 25 septembre, ils sont tous prêt à commercialiser leurs vaccins, qui vont privilégier d"une "publicité" gratuite, de par la campagne qui se prépare.
Cet hiver vous pourrez donc trouver le vaccin contre la grippe saisonnière, sous huit noms différents, suivant le laboratoire de fabrication, et tous de même composition.
Le choix du vaccin prescrit, ou choisi par votre médecin, ne dépendra, en grande partie, que de l’efficacité des commerciaux des différents laboratoires.

Cette année le vaccin protègera donc contre trois souches de virus différents susceptibles de survenir cet hiver. Mais malgré la validation du vaccin par l'AFSSAPS (Agence Francaise de la Securité Sanitaire des Produits de Santé),  la vrai question qui subsiste chez les Français est "Doit on se faire vacciner contre la Grippe ?".

Il est logique que suite à la polémique sur le vaccin de la Grippe Porcine / A / H1-N1, de l'hiver précédent, les Francais aient des doutes. Ces deux maladies ayant des similitudes mais étant toutefois differentes, le teme "grippe" créér la confusion dans les esprits.

Malgré ca, la grippe reste une maladie qui tue chaque année !!!

Sanofi Aventis face à un refus de Genzyme

Suite à l'OPA lancée le 04 octobre dernier, Genzyme a officiellement refusé l'offre de rachat à 69 dollars par action faite par Sanofi Aventis ce jeudi 07 octobre. En effet, l'entreprise américaine a éstimée que cette offre était "inappropriée et opportuniste". Ce prix avait déjà été proposé à Genzyme qui avait, à plusieurs reprises, décliné cette offre. Alors pourquoi Sanofi Aventis s'entête sur ce tarif?
D'autant plus que le cours de bourse de Genzyme côte actuellement autour des 72 dollars. Il est alors évident que les actionnaires ne souhaitent pas vendre leurs titres à Sanofi Aventis au prix de 69 $. De plus, Genzyme a annoncé organiser une réunion d'information pour ses actionnaires le 21 octobre prochain afin de leur présenter les derniers résultats trimestriels et ainsi leur soumettre leur vision de l'évaluation de Genzyme qui sera, sans nul doute plus importante que 69 $ par action. Le groupe français devra donc augmenter son offre.
Les deux géants de l'industrie pharmaceutique avaient fixés, lors d'une réunion le 20 septembre 2010, une fourchette de prix comprise entre 69 et 80 dollars. Evidemment, Genzyme serait plus favorable à une offre proche des 80 dollars mais est-ce que Sanofi est prêt à mettre ce prix? D'un côté ce prix est surévalué par rapport à la valeur de Genzyme mais d'un autre côté c'est peut-être le prix que Sanofi Aventis devra mettre pour s'implanter comme un leader sur le marché des biotechnologies.
Alors est-ce que Genzyme va résister face à la pression de Sanofi Aventis? Combien est prêt à mettre Sanofi Aventis pour s'implanter durablement sur le marché des biotechnologies? C'est probablement les réponses a ces questions qui apporteront la solution au duel qui oppose les deux entreprises.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des prochains rebondissements via ce blog...

mercredi 6 octobre 2010

Innovation et solidarité dans le domaine pharmaceutique

A l'occasion de la conférence ministérielle du 24 septembre 2010 qui s'est tenue à Bruxelles, M. Antonio TAJANI (vice président de la Commission Européenne en charge de l'industrie et de l'entrepreunariat) a abordé le sujet de "l'innovation et solidarité dans le domaine pharmaceutique".

Il a mis en avant le fait que l'industrie pharmaceutique est source de croissance économique et d'emplois en Europe mais que les entreprises ont également un rôle sociétal. Ce rôle sociétal est d'autant plus important dans le secteur pharmaceutique qu'on attend des entreprises de répondre aux besoins des consommateurs dans le domaine de la santé. De plus, leurs "produits" doivent être accessible à tous.

Mais il n'est pas toujours évident pour les entreprises pharmaceutiques d'allier rentabilité tout en exerçant des prix abordables pour tous que ce soit en Europe ou dans le monde. D'autant que la protection de leurs innovations à travers les brevets font forcément augmenté les prix du fait de la situation de quasi monopole sur les nouveaux médicaments.

C'est pourquoi Antonio TAJANI désire mettre en place un processus afin de faire collaborer les besoins de la société et les besoins des entreprises pharmaceutiques. Ce processus se décompose en trois plates-formes :

- L'éthique et la transparence c'est-à-dire un système d'information fiable et efficace.

-L'accès aux médicaments en Afrique à travers un espce de réflexion sur la contribution des entreprises européennes.

-L'accès aux médicaments en Europe grâce à un renforcement de la
collaboration entre Etats membres.

Comment va être mis en place, concrètement, ce processus? Comment les entreprises vont-elles s'adapter à ces nouvelles réglementations?


C'est aujourd'hui les grandes questions auxquelles sont confrontées les industries pharmaceutiques. Il sera intéressant, ultérieurement, d'analyser leurs réactions.

mardi 5 octobre 2010

Suite à un refus de négociation répété des dirigeants, Sanofi-Aventis s’adresse directement aux actionnaires.

Ce Lundi 4 octobre, Sanofi-Aventis a officiellement lancé une OPA sur la société Américaine Genzyme, au prix de 69 dollars par action, soit une offre d’environ 14,5 Milliards d’euros.  
Ce rachat permettrait au Groupe Français de prendre un nouveau virage sur le marché pharmaceutique. En effet, Genzyme spécialiste des traitements des maladies rares, viendrait parfaitement compléter le savoir faire du groupe pharmaceutique Sanofi.
L’absorption de ce laboratoire serait avant tout un moyen supplémentaire pour Sanofi de se protéger des « génériqueurs », ces laboratoires spécialistes des génériques. En effet, les traitements de maladies rares ne visant qu’une trop petite partie de la population, il n’est donc pas intéressant d’arriver sur un marché très restreint.
L’Offre Publique d’Achat prendra fin le 10 décembre 2010… affaire à suivre.