jeudi 31 mars 2011

GSK détrône Sanofi-Aventis

Jusqu'à aujourd'hui, le leader du marché mondial sur le secteur de l'industrie pharmaceutique, spécialisé dans les vaccins était Sanofi Pasteur. Depuis 1994, cette filiale du groupe Sanofi-Aventis, a toujours été le numéro un grâce à sa forte capacité d'innovation et de recherche. En 2009, Sanofi Pasteur détenait 30% des parts du marché mondial, face à son rival GSK ( GlaxoSmithKline) qui représentait 27,2%.

Les temps changent. L'année 2010 n'a pas été de bonne augure pour le leader tricolore. En effet, alors que GSK n'a cessé d'augmenter ses chiffres et ses ventes, Sanofi- Pasteur a subit une perte d'exploitation qui lui à fait perdre sa première place.

Alors que les résultat tombent, il est maintenant confirmé que GSK est devenu le leader du marché lié aux vaccins avec 29,1% des parts du marché mondial, contre 27,2% pour Sanofi-Pasteur.

L'oeil visionnaire de Sanofi-Aventis

Depuis toujours, Sanofi-Aventis base sa stratégie de développement sur la croissance externe afin d'améliorer son portefeuille de médicaments. Dans cette optique, le laboratoire français a acquis la biotech française Fovea spécialisée dans l'ophtalmologie.


Chris Viehbacher, président général de Sanofi-Aventis a annoncé aujourd'hui avoir signé un accord avec l'Institut de la vision. Le laboratoire français donnera 2.7 millions d'euros à l'Institut chaque année afin de financer la recherche. En contrepartie le laboratoire touhcera une part des ventes de tous les produits commercialisés par l'Institut de la vision.


Sanofi-Aventis souhaite se renforcer sur le secteur de l'ophtalmologie en raison de l'augmentation de l'espérance de vie qui entraîne une augmentation des dépenses de santé oculaire. Le laboratoire français s'est dit prêt à nouer d'autres partenariats afin de se renforcer dans ce domaine là.

vendredi 25 mars 2011

Le Japon innocente PFIZER et SANOFI AVENTIS

Les autorités japonaises ont annoncé l’autorisation de recommercialiser les vaccins Prévenar de PFIZER et ActHIB de chez SANOFI AVENTIS.
Au début du mois de mars, le ministère japonais avait décidé d’arrêter la commercialisation de ces 2 vaccins, suite au décès de 5 enfants âgés de 6 mois à 2 ans. Les décès étaient survenus peu de temps après leur vaccination.
Ces vaccins qui immunisent de la pneumonie (Prévenar) et de la méningite (ActHIB), ont rapidement été mis hors de cause par une assemblée d’experts médicaux.
Ainsi le ministère a annoncé la prochaine remise en circulation de ces vaccins, peut-être même d’ici le 1er avril.

jeudi 24 mars 2011

Semaine nationale de lutte contre le cancer.


Du 21 au 27 mars, se déroule la semaine nationale de lutte contre le cancer. Elle a été initiée en 1930 et, malheureusement, 80 ans après c'est toujours un sujet d'actualité qui préoccupe les français. Même si à ce jour 60% des cancers sont guérits il reste toujours énormément de patients qui en meurent chaque année.


Au cours des 30 dernières années, le nombre de décès suite à un cancer a augmenté de 20%. On constate donc, bizarrement, que le taux de guérision des cancers augmente mais que le nombre de décès augmente également. Cela s'explique par le fait que de plus en plus de personnes sont atteintes d'un cancer au cours de leur vie. La principale cause d'un tel phénomène est l'environnement. En effet, l'alimentation des français est de plus en plus mauvaise pour la santé. De même, les exercices physiques sont de moins en moins présents.


Un autre facteur de l'augmentation du nombre de cancers est l'augmentation de la consommation de tabac et d'alcool. On estime que 30% des cancers sont liés à un de ces deux facteurs.


La semaine nationale de lutte contre le cancer permet de sensibiliser les français aux facteurs de risque mais elle permet également de rappeler aux laboratoires pharmaceutiques que le cancer est un gros enjeu pour eux. En effet, ceux qui découvreront des traitements plus efficaces que ceux existants s'assureront une source de profit très rentable.


Nouvel objectif pour Sanofi Pasteur !!!

Olivier Charmeil, PDG de Sanofi Pasteur depuis janvier 2011, a dévoilé les nouveaux objectifs que souhaite atteindre la société d’ici 2014.

Sanofi Pasteur est, rappelons le, la division vaccins de Sanofi-Aventis. Il représente 22% du marché mondial des vaccins, et est estimé à 16 milliards d'euros en 2010.

L’interview téléphonique qu’a accordée à Reuters, Olivier Charmeil, dessine l'objectif "ambitieux" de doubler les ventes de la société, d'ici à 2014.

"Notre objectif, dans un marché qui va probablement croître moins que ce que l'on pensait il y a deux ans, est de conforter notre leadership et de continuer à avoir une croissance globalement supérieure à celle du marché", a déclaré Olivier Charmeil.
"Le doublement des ventes est un objectif qui nécessite une accélération des ventes dans les pays émergents, notamment en Asie-Pacifique et en Amérique latine", a poursuivi le PDG.



jeudi 17 mars 2011

Coup dur pour les concurrents des laboratoires pharmaceutiques...


La consommation de médicaments a fortement augmenté au cours des dernières années. Mais une autre tendance est en train de prendre le dessus. Il s'agit des produits à base de plantes. En effet, les français se tournent de plus en plus vers cette médecine alternative pour soigner leurs maux.


Jusqu'à présent ses produits à base de plantes n'étaient pas considérés comme des médicaments et étaient donc en vente libre. Cela représentait une forte concurrence pour les laboratoires pharmaceutiques qui doivent, eux, se restreindre à des normes très strictes.


Mais à compter du 1er avril 2011 la réglementation en la matière va changer. En effet, l'Union Européenne a décidé que les produits à base de plantes seraient désormais considérés comme des médicaments. Ils devront donc obtenir une autorisation de mise sur le marché au même titre que tous les médicaments.


C'est une excellente nouvelle pour les laboratoires pharmaceutiques qui consideraient les produits à base de plantes comme des concurrents déloyaux. Mais cette décision a-t-elle été pris par l'Union Européenne en toute indépendance ou les laboratoires ont-ils fait jouer leur réseau de lobbiyste afin d'obtenir une telle décision?

Rapport Accablant pour l'AFSSAPS !!

Missionné par Nicolas Sarkozy, les professeurs Bernard Debré et Philippe Even précaunisent la création d’une nouvelle entité.


C'est un rapport accablant que Bernard Debré et Philippe Even remettent ce mercredi sur la réforme du système du médicament. Ce rapport conclut une mission conjointe que Nicolas Sarkozy avait confiée au député UMP de Paris et au directeur de l'Institut Necker. Les deux professeurs ont entendu une quinzaine de responsables au sein des organismes officiels concernés ou des entreprises du secteur de la santé.


Dans l'introduction de leur texte de 85 pages, ils notent tout d'abord que l'affaire du Mediator «est beaucoup plus qu'un accident isolé». Leur texte s'en prend à la Haute autorité de santé, mais surtout à l'Afssaps. Ils dénoncent cette structure de 1.000 employés, dotée de cinq directions scientifiques, de trois commissions - dont «l'une dit toujours oui, en acceptant une foule de médicament inutiles, et l'autre non, refusant presque toujours de suspendre ou de retirer les médicaments même plus dangereux qu'utiles» - ainsi que de 75 groupes de travail, de missions transversales, d'un conseil scientifique...

Si la majorité des autorisations de mise sur le marché (AMM) de médicaments sont décidées au niveau européen, le rapport pointe la lourdeur de la commission d'AMM de l'Afssaps, forte de «28 membres choisis sur des critères très contestables, où domine la cooptation relationnelle de hasard». Les conflits d'intérêts sont moyennement respectés, les auditions des experts ne sont pas publiques, les compte-rendus de séance «peu fidèles». «De nombreux membres ignorent presque tout du dossier sur lequel ils votent, et même de la pathologie en cause», dénoncent les Pr Debré et Even. La procédure de la commission de pharmacovigilance, par ailleurs, est qualifiée d'«extraordinairement lente». La rapport parle d'une «course d'obstacles et de montagne par étapes, qui privilégie clairement l'intérêt des firmes et non celui des patients».

Le rapport souligne «la totale faillite de l'Afssaps», «une usine à gaz», «un labyrinthe dont rien ne peut sortir», faute «de directions d'envergure». Il suggère «une réforme profonde» qui réoriente l'Afssaps vers des missions d'analyse scientifique avec 20 à 40 experts de haut niveau, sans conflit d'intérêt, et non plus 3.500 experts. Il recommande aussi de remanier le fonctionnement de l'agence en remplaçant des cadres supérieurs et en supprimant la machine administrative. Il propose aussi de simplifier le système d'alerte des médecins matière de pharmacovigilance. Au passage, le rapport relève la nécessité d'un grand ministère de la santé, de la vieillesse et de la dépendance, «sans lien», comme c'est le cas actuellement, «avec le travail et l'emploi».

mardi 15 mars 2011

Lilly met nos animaux de compagnie sous anxiolytiques.




Alors que la concurrence entre les laboratoires pharmaceutiques est de plus en plus forte, le laboraoire américain Lilly a trouvé une bonne solution pour diversifier ses sources de financement. En effet, il s'est lancé dans la commercialisation d'anti-dépresseurs pour chats et chiens.


Cet anti-dépresseur appelé Reconcile est un dérivé du célèbre Prozac. Il a été légèrement adapté pour les animaux de compagnie. Ce médicament est, pour le moment, uniquement commercialisé aux Etats-Unis. Il n'a pas encore obtenu d'autorisation de mise sur le marché européen.


Mais le marché américain représente 140 millions d'animaux de compagnie. Des études ont montrés que 12.05% des animaux se sentaient déprimés. Les représentants de Lilly présentent donc le Reconcile comme une solution à ces souffrances. Les détraqueurs disent qu'aucun médicament ne pourra remplacer les attentions de son maître.


Grâce à ce médicament le laboratoire Lilly dégage 4 milliards d'euros par an rien que sur le marché américain. Mais Lilly compte bien implanter son anti-dépreusseur animalier sur le marché européen et sur le marché japonais.


Alors aura-t-on bientôt dans nos pharmacies des anxiolytiques pour nos animaux de compagnie?

dimanche 13 mars 2011

Deux vaccins issus des laboratoires Pfizer et Sanofi-Aventis suspendus au Japon.

Les autorités japonaises ont annoncés le mardi 8 mars 2011 avoir suspendus provisoirement la commercialisation de deux vaccins. Il s'agit du vaccin ActHIB provenant du laboratoire Sanofi-Aventis et du vaccin Prevenar issu du laboratoire Pfizer. Ces vaccins ont pour objectif d'immuniser contre la méningite et la pneumonie.

Les autorités ont pris cette décision en raison du décès de quatre enfants qui avait été traités par ces vaccins. A ce jour, les experts n'ont pas déterminés de liens directs entre la prise de ces vaccins et les décès. Mais, par soucis de sécurité ils préfèrent suspendre la commercialisation jusqu'aux résultats de nouvelles études concernant ces vaccins.


En février 2010, les Pays-Bas avaient eux aussi constaté des décès suite à la prise du Prevenar. Néanmoins aucun lien de cause à effet n'avait pu être clairement identifié. De même, des décès sont survenus suite à le prise de ces vaccins aux Etats-Unis.


Les représentants de Sanofi-Aventis et Pfizer se sont déclarés favorables à une collaboration afin d'éclaircir la raison de ces décès. A ce jour, nous ne savons pas si un lien va véritablement être établit entre le décès de certains patients et la prise de ces vaccins. Mais si un lien était avéré cela pourrait un véritable manque à gagner pour les laboratoires qui ont investit un gros budget dans ces vaccins.


Le manque à gagner serait de 3 millions de vaccins pour Sanofi-Aventis et 2 millions pour le laboratoire Pfizer.

samedi 12 mars 2011

Le Plan Médicament, ou quand les Mutuelles s'en mêlent !!!

Suite à tous les événements de ces derniers temps, dans le domaine pharmaceutique, la Mutualité Française aussi donne son point de vue sur les possibles évolutions à venir.

La Mutualité française, qui regroupe la quasi totalité des mutuelles, a dévoilé jeudi 10 mars un Plan médicament à destination des pouvoirs publics. Ce rapport fait ressortir dix propositions, en appuyant quatre objectifs principaux.
Dont les deux plus marquants :
·         le retour du sens pour le lancement d'un médicament  
·         éviter la confusion entre produit médical et produit de consommation courante.


Selon la Mutualité française, il faut que les scientifiques reviennent au centre du processus de mise sur le marché des médicaments, dans le but de mieux déterminer la valeur thérapeutique du médicament. Et ainsi, bien distinguer les rôles des sanitaires, des politiques et des scientifiques.

Le plan prône par ailleurs un retour du sens lors du lancement d'un médicament, lequel devrait répondre à un besoin avéré de santé et surtout proposer une avancée par rapport aux produits déjà présents sur le marché. La qualité des essais cliniques parachève cet objectif ainsi que des mises sur le marché soumises à une réévaluation régulière tous les cinq ans.

La Mutualité française propose également aux pouvoirs publics de revoir leurs rapports à la puissante industrie pharmaceutique afin de replacer le médicament comme une solution pour la santé et non plus comme un produit de consommation courante, notamment par l'usage moins important ou différent de la publicité.

Enfin, le rapport appelle à la mobilisation des professionnels de santé.

mardi 8 mars 2011

Les retraits de médicaments continuent...


Alors que il y a quelques mois la France découvrait avec stupéfaction l' "affaire Mediator", aujourd'hui de nombreuses mesures sont prises afin de ne pas réitérer un tel évènement. En effet, l'Afssaps est de plus en plus vigilante dans son rôle de réguler la commercialisation des médicaments.


Elle n'hésite d'ailleurs pas à retirer de nombreux médicaments du marché alors que elle avait autorisé leur commercialisation quelques années auparavant. Ce phénomène est d'ailleurs très accélérer depuis l'affaire très médiatique et polémique du Mediator. C'est pourquoi on assiste depuis quelques semaines au retrait de nombreux médicaments de nos pharmacies.


On peut citer, comme exemple, le retrait du Noctran. C'est un somnifère prescrit aux personnes de plus de 65 ans depuis de nombreuses années. Aujourd'hui l'Afssaps reconsidère sa position sur ce produit qui provoquerait des troubles neurologiques. De plus, le médicament est une association de trois principes actifs qui sont "sans intérêts" d'après l'Afssaps.


De même, le Di-Antalvic vient d'être retiré de la vente. Ce médicament engendrerait plus d'aspects négatifs que positifs pour le corps humain. Ce médicament était préscrit a plus de 8 millions de patients. Ce retrait doit-il inquiéter les patients qui en prenaient? Y a-t-il un réel risque?


D'une manière générale, pourquoi l'Afsaaps autorise la commercialisation de certains médicaments pour les retirer ensuite du marché? N'avait-elle pas évalué tous les risques ou simplement les recherches n'avaient pas permis de mettre en évidence les effets néfastes des médicaments? Sert-on de cobaye pour les laboratoires pharmaceutiques?

lundi 7 mars 2011

Sanofi finalise le rachat de BMP Sunstone

Sanofi-Aventis a annoncé le 24 Février, avoir clôturé avec succès l'opération d'acquisition de BMP Sunstone Corporation, préalablement annoncée.

Lors de la réunion extraordinaire de l'assemblée générale qui s'est tenue, les actionnaires de BMP Sunstone ont en effet approuvé le projet de fusion en date du 28 octobre 2010, entre BMP Sunstone, Sanofi-Aventis et Star 2010, une filiale détenue à 100% par Sanofi-Aventis.

A la suite de la tenue de cette assemblée générale la fusion a donc été réalisée.

Lles actionnaires de BMP Sunstone recevront en numéraire un montant de 10 dollars par action.
En conséquence de la réalisation effective de la fusion, les actions BMP Sunstone ne sont plus admises aux négociations sur le Nasdaq Global Market.


Dans son communique, Sanofi-Aventis rappelle que BMP Sunstone Corporation est une société pharmaceutique spécialisée, qui développe un portefeuille de produits pharmaceutiques de marque et des articles de parapharmacie en Chine. Le bureau principal de BMP Sunstone est situé à Beijing et un bureau secondaire est implanté à Plymouth Meeting, en Pennsylvanie aux Etats-Unis

lundi 28 février 2011

Conflits d'intérêts dans les réformes pour réguler...les conflits d'intérêts !!!


Suite à l'affaire du Médiator, de nombreux élus ont dénoncés certaines pratiques utilisées dans l'industrie pharmaceutique par les laboratoires afin d'arriver à leurs fins. Parmis ces pratiques, celle qui a été la plus dénoncée est sans aucun doute les conflits d'intérêts qui existent entre des élus ou représentant de l'AFSAPS qui ont également des intérêts au sein de grands laboratoires.


Suite à ce scandale l'Etat s'est montré désireux de faire évoluer le système notamment en matière de conflits d'intérêts. Afin de trouver des solutions, 11 parlementaires ont été désignés afin de faire des recherches et de proposer des solutions pour résoudre les problèmes de conflits.


Parmis ces 11 parlementaires 8 font partis d'un même club : le club Hippocrate. Le parlementaire Gérard Bapt qui à été nommé président de la mission d'information sur les conflits d'intérêts est également le président fondateur du club Hippocrate.


Ce qui est plus surprenant c'est que ce club Hippocrate est majoritairement financé par GlaxoSmithKline, un grand laboratoire.


Alors comment des personnes impliquées dans un club financé par un laboratoire peuvent-elles en toutes impartialité tavailler sur une évolution des confits d'intérêts dans l'industre pharmaceutique? C'est là tout le paradoxe des réformes qui vont être mises en place...

vendredi 25 février 2011

Les épidémies : une valeur sûre pour les Laboratoires.

Comme tous les hivers, les épidemies sur le térritoires francais font rages.

Cette année, notre grande gagnante est : la GRIPPE

En 9 semaines, la grippe a conduit 2.245.000 personnes à consulter leur médecin généraliste. Soit 2.245.000 personnes, sur cette courte periode, qui sont passées par la case "Pharmacie". 

Si on ajoute à cela la Gastro-entérite,qui n'a pas chômé non plus cet hiver, en plus de tous les classiques, comme l'angine ou la bronchite, on peut se douter que le bilan financier des laboratoires devrait être trés positif.   
L'hivers reste donc, indubitablement, la saison preferée des laboratoires. 

Courage, on est bientôt au printemps !

lundi 21 février 2011

Sanofi Aventis et Genzyme sont (enfin) parvenus à un accord.


Le 04 octobre 2010, le laboratoire français Sanofi Aventis lançait une OPA (Opération publique d'achat) hostile envers l'américain Genzyme au prix de 69 dollars par action. Mais Genzyme estimant ce prix bien inférieur à la valeur de son entreprise, la laboratoire demandait à ses actionnaires de ne pas accepter cette offre. Les deux géants de l'industrie pharmaceutique n'arrivant pas à s'entendre l'OPA avait été prolongée à deux reprises.


C'est ce 16 février 2011 que les deux laboratoires ont réussi à s'entendre sur les conditions de rachats et ont ainsi conclut un accord de principe. Sanofi Aventis s'offrira le spécialiste des maladies rares au prix de 74 dollars par action soit une valeur totale de 19.2 milliards de dollars (soit 14.2 milliards d'euros). Au prix de 74 dollars par action se rajoutera un CVC (certificat de valeur conditionnelle) portant sur les ventes futures de l'alemtuzumab.


Ces concessions faites par Sanofi Aventis ont réussi à convaincre les actionnaires de Genzyme d'accepter leur offre même, si au départ Genzyme attendait 82 dollars par action. C'est donc les efforts consentis par les deux laboraoires qui ont aboutis à un accord. Il faut dire que les deux laboratoires avaient intérêt à réaliser cette opération. En effet, Genzyme était face à de nombreuses difficultées financières notamment à cause de problèmes de production et Sanofi Aventis avait besoin d'un nouveau portefeuille de produits à commercialiser.

Lilly France : la vidéo qui fait scandale !


Alors que l'image de l'industrie pharmaceutique est déjà dégradée avec l'affaire du Mdeiator, voilà que le laboratoire Lilly France fait à son tour scandale. En effet, lors d'une visite du laboratoire Lilly début janvier, les visiteurs ont eu une projectin vidéo particulière...


La vidéo qui parodiait une publicité dela marque Orangina montrait un commercial de laboratoire malmener un médecin afin qu'il préscive du Zypadhera. Or le Zypadhera se trouve être le dernier médicament commercialisé par Lilly et traite la schizophénie.


Cette vidéo interne avait pour but d'inciter les médecins présents à préscrire le Zypadhera avec une touche d'humour. Mais le site Internet du journal Libération a publié cette vidéo au public. Evidemment, cette vidéo a choquée et nombreux sont ceux qui dénoncent les pressions faites par les laboratoires sur les médecins afin qu'ils prescrivent leurs médicaments et pas ceux des concurrents.


En cette période de tension dans l'industrie pharmaceutique où les conflits d'intérêts et diverses pressions sont fortement dénoncées, il n'en fallait pas plus pour déclencher un nouveau scandale. Les laboratoires Lilly France ont déclarés que ce type d'incident était regrettable et que des sanctions allaient être prises en interne.


Pour voir la vidéo qui fait scandale, c'est juste ici :






mercredi 9 février 2011

1er Bébé Médicament en France : Prolème de Bioéthique

Comme on s'y attendait, la révision des lois de bioéthique, à l'Assemblée, a débuté dans un climat passionné. D'autant plus bouillonnant que, hasard du calendrier, la naissance, en France, du premier «bébé-médicament» a ravivé la polémique entre chercheurs, qui mettent en avant l'espoir que représente cette première pour les couples en souffrance, et certains milieux catholiques, qui crient à «l'instrumentalisation» de l'être humain. Le petit garçon est né le 26 janvier par fécondation in vitro, après un double diagnostic génétique pré-implantatoire permettant le choix des embryons.


Les spécialistes parlent de «bébé du double espoir», car les méthodes utilisées pour aboutir à sa naissance offrent aux parents l'espoir d'avoir un enfant qui ne souffrira pas d'une grave maladie comme ses aînés, et qui permettra aussi, avec le sang de son cordon ombilical, de soigner sa soeur aînée atteinte d'une maladie génétique grave, la bêta-thalassémie. Hier, le professeur Frydman, à l'origine de cette première française, a déclaré « Il nous faut une loi qui nous permette de développer l'innovation et la recherche pour améliorer la qualité des soins», a-t-il martelé tout en pointant les influences idéologiques à l'oeuvre qui font peser des «menaces», selon lui, sur l'exercice de cette médecine de la procréation alors qu'on est dans un «État laïc».


De fait, cette naissance n'a pas manqué de susciter un flot de réactions, notamment de la hiérarchie catholique. «Je salue bien sûr le prodige que constitue cette naissance», a ainsi estimé Mgr André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France. «Cet enfant est un instrument pour essayer de guérir un autre enfant». «Allons-nous devenir des instruments? J'y suis tout à fait opposé», a souligné le prélat, réjoint par Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes. «Vouloir guérir son frère en humanité est à l'honneur de l'homme. Tant de personnes y consacrent leur vie! Accompagner la souffrance de parents qui ont un enfant gravement malade est un devoir de la société», écrit ce dernier dans un texte signé par les évêques du grand Ouest. «En revanche, légaliser l'utilisation de l'être humain le plus vulnérable pour guérir est indigne de l'homme (...) Que dira l'enfant quand il se découvrira bébé-médicament», s'interrogent-ils.
Le problème est bien présent. Où se positionne la limite de l'éhique dans le milieu de la science ???

La Guerre des Labos contre les Génériques !!!

Le parsen indique que "la progression des ventes de génériques à été sérieusement freinée en 2010. Mise en cause : les laboratoires, qui multiplient les manoeuvres pour retarder ou empêcher l'arrivée de ces médicaments moins chers"
 

Un « coup de frein inquiétant » qui « déjoue toutes les prévisions de hausse de prescription de ces copies conformes de médicaments à bas prix. Les ventes de boîtes n’ont progressé que de 5,8% l’an dernier, contre 7% en 2009 et 12% en 2007 ».

« En 2009, Bruxelles avait dénoncé la «boîte à outils» des labos pour retarder ou empêcher l’arrivée de nouveaux génériques. Un an plus tard pourtant, la déléguée générale du Gemme, association de 11 fabricants de génériques français, ironise : «On ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup de changements depuis…». »

« La situation aurait même empiré aux dires de l’Autorité de la concurrence, qui parle de «fait nouveau» à propos de trois affaires liées aux génériques dont elle a été saisie l’été dernier ».

« Pour les labos, tous les coups sont permis », et se penche sur la « variété des pratiques mises en place par les labos pour se protéger et retarder la percée des génériques ».

Le quotidien constate que « cette tension s’explique par deux phénomènes. D’une part, les labos ne trouvent plus de grands médicaments rentables, d’autre part, plusieurs brevets protégeant des poules aux œufs d’or […] tombent progressivement depuis 2009 dans le domaine public ».
« Reste que la percée des génériques, censée réduire la charge de l’assurance maladie, est toujours à la peine. Les médecins ont encore des efforts à faire. Ils ne prescrivent des génériques que sur 30% des ordonnances ».

Le Dr Claude Leicher, président de MG France « convaincu du bienfait » des génériques, affirme que « quand on dit que les médecins ne prescrivent des génériques que sur 30% des ordonnances, c’est simplement parce qu’ils sont au maximum de ce qui est faisable, car les génériques ne représentent que 14% du marché des médicaments ...

mardi 25 janvier 2011

OPA : ça passe pour Novartis - Sanofi persévère...


Le laboratoire suisse Novartis a lancé une OPA (Offre Publique d'Achat) le 21 janvier dernier dans l'optique d'acquérir le laboratoire américain Genoptix. Cette OPA est amicale. En effet, Novartis propose un prix de 25 dollars par action soit une valorisation totale de Genoptix s'élevant à 470 millions de dollars. Cela représente une prime de 27% comparé à la valorisation faite par le marché à la clôture du 21 janvier 2011.


C'est pourquoi les dirigeants de Genoptix ne sont pas hostiles à ce rachat. Le conseil d'administration approuve cette offre et conseille aux actionnaires d'accepter . Cette acquisition permettra à Novartis de se renforcer dans la recherche sur le cancer. En effet, Genoptix est spécialisé dans les diagnostics du cancer de la moelle épinière et du sang. Cette acquisition renforce le projet de Novartis de se développer dans le domaine de l'oncologie (traitement des cancers).


Les deux groupes étant d'accord sur les modalités de l'acquisition cette OPA devrait aboutir sur une issue favorable. Ce qui n'est pas encore gagné pour Sanofi Aventis. En effet, le laboratoire français qui avait lancé une OPA hostile envers Genzyme la 04 octobre 2010 a du faire face à un refus de Genzyme et de ses actionnaires.


Le laboratoire avait alors décidé de prolonger l'OPA jusqu'au 21 janvier 2011 en espérant que les actionnaires changent d'avis. Mais l'OPA n'a toujours pas été réalisée puisque seulement 0.40% des actions de Genzyme ont été apportées à l'offre. C'est pourquoi Sanofi Aventis a, une nouvelle fois, prolongé son OPA jusqu'au 15 février 2011. Mais Sanofi Aventis n'a réalisé aucune modification concernant l'offre qu'elle fait à Genzyme. De ce fait Genzyme est toujours hostile à une acquisition dans ces conditions.


Il faudra attendre le 15 février (si l'OPA n'est pas, à nouveau étendue) pour savoir quelle issue prendra cette OPA. Pour le moment, on assiste à un combat entre deux grands groupes pharmaceutiques qui s'obstinent à camper sur leurs positions...

jeudi 20 janvier 2011

Canada, la guerre entre laboratoires pharmaceutiques et producteurs de génériques est lancée !


L'industrie pharmaceutique canadienne revendique des réformes concernant les brevets. En effet, les laboratoires canadiens estiment que leurs connaissances ne sont pas assez protégées contre la commercialisation de génériques (médicaments ayant les mêmes caractéristiques que l'original mais vendus à un prix inférieur).


En effet, la protection du savoir au Canada est beaucoup plus faible qu'aux Etats-Unis ou qu'en Europe. Le fait que les découvertes des laboratoires pharmaceutiques canadiens tombent trop rapidement dans le domaine public entraîne une diminution des investissements en recherche et développement car ils n'ont pas le temps de devenir rentable.


La chambre de commerce réclame donc plusieurs mesures, à savoir :

- la protection des données scientifiques recoltées auprès des patients

- le droit pour les laboratoires de faire appel des décisions prises lors de leurs

litiges avec les fabricants de génériques

- le temps pendant lequel un nouveau médicament est étudié par les autorités ne

soit pas compté dans la période de protection du brevet


Mais les fabricants de génériques dénoncent ces projets de réforme en invoquant le fait que une meilleure protection des médicaments originaux va faire augmenter les prix dans le domaine de la santé. Ce n'est pas acceptable pour eux.


De même, ils dénoncent le lobbying qui a pu avoir lieu. En effet, la chambre de commerce qui propose les réformes compte certains membres de laboratoires pharmaceutiques mais aucun membre de fabricant de génériques. Ils reprochent à la chambre de commerce d'avoir subit des influcences et de ne pas être impartial dans ce dossier.


Alors, ces mesures vont-elles être adaptées au Canada? Les autorités préfèreront-elles inciter les laboratoires à faire de la recherche ou préferont-elles conserver des prix attractifs?

lundi 17 janvier 2011

Le Multaq, médicament vedette de Sanofi, sur la sellette

Le laboratoire tricolore a confirmé ce vendredi que deux patients traités avec ce médicament contre les troubles du rythme cardiaque ont été victimes d'insuffisances hépatiques aigues ayant nécessité une transplantation du foie. Sanofi n'a précisé ni où, ni quand ont eu lieu ces deux accidents.
Mais dans une lettre qu'ils sont sur le point d'envoyer à tous les professionnels de santé américains, les dirigeants de la filiale américaine de Sanofi révèlent  avoir proposé dès décembre 2010 aux autorités de santé américaines (FDA) de modifier la notice du médicament pour y inclure de nouvelles recommandations :  demander aux patients "de signaler immédiatement tous symptômes suggérant un problème hépatique" mais aussi "conduire des tests des enzymes du foie périodiquement, notamment dans les six premiers mois de traitement".

De son côté, la FDA a publié un avis concernant des cas rares mais graves de défaillances hépatiques liées au médicament, et continue d'étudier des rapports faisant état de possibles effets négatifs ou d'incompatibilités médicamenteuses.

"Aucun lien de causalité n'a à ce jour été établi entre ces accidents et le Multaq", a précisé un porte-parole de Sanofi, qui précise que le laboratoire est en lien avec les autorités américaines et européennes sur le sujet. "Il est trop tôt pour dire si une modification de notice sera aussi envisagée en Europe" a ajouté le porte-parole. Le médicament, commercialisé aux Etats-Unis depuis juillet 2009 et en France depuis octobre dernier, est utilisé par quelque 200. 000 patients dans le monde, indique le groupe. 

Multaq est présenté par Sanofi comme un potentiel "blockbuster" (médicament à plus de 1 milliard de dollars de ventes) et l'un des principaux relais de croissance du laboratoire, confronté à la perte de ses grands brevets.  
Le Multaq a connu  déjà connu des mésaventures en France. En mars 2010, la Commission de la transparence, chargée d'évaluer l'intérêt médical des nouveaux produits,  avait estimé qu'il n'apportait pas de progrès thérapeutique.
Le médicament est destiné à remplacer l'amiodarone, un autre produit de Sanofi, plus ancien et présentant d'importants effets secondaires.

Champix ! Un nouveau scandale Medical !!!!

Le Champix est un médicament du laboratoire Pfizer, utilisé pour le sevrage tabagique. Il est aujourd'hui accusé de provoquer «des troubles psychologiques et neurologiques».

La presse aux États-Unis où le scandale a éclaté parle de «trous de mémoire, tentatives de suicide… certaines personnes seraient même passées à l’acte».

Près de 1.200 plaintes ont été déposées au Tribunal fédéral de l’Alabama contre le laboratoire pharmaceutique, rapporte l’Agence française de presse.

Le Champix, a été autorisé sur le marché américain en 2006, sous le nom de «Chantix», et en France en 2007. Le principe actif du produit incriminé est la varénicline. La Food and Drug Administration (FDA), le gendarme du médicament au pays de l’Oncle Sam, a déjà exprimé ses inquiétudes quant aux effets secondaires de la varénicline notamment la survenue de «pensées suicidaires et de comportements suicidaires occasionnels», sans toutefois l’interdire sur le territoire américain.

En France, le médicament fait l’objet d’un suivi attentif de pharmacovigilance, alors que les alertes des experts au niveau international ont été lancées en 1998. Près de 200 cas suspects ont été enregistrés, rapporte l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). En 2008, l’agence française a mis en garde contre certains signes visibles, notamment «des comportements dépressifs et suicidaires».

Une question s’impose : quelle sera la réaction du ministère de la Santé vis-à-vis du Champix ?

Il faut noter que ce nouveau scandale médical intervient alors que l’affaire du Médiator, médicament destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, n’est pas encore close. Elle suscite toujours débat. Surtout après les propos tenus par le patron du laboratoire Servier. Ce dernier avait déclaré que Médiator n’avait fait «que trois morts».

lundi 10 janvier 2011

Mediator : l'affaire est loin d'être finie...


Rappelez-vous, il y a quelques semaines nous vous informions de l'interdication de la commercialisation du médicament produit par le laboratoire Servier, à savoir le Mediator. En effet, le médicament aurait entraîné la mort de plus de 500 personnes à cause de lésions de la valve cardiaque. On se demandait alors pourquoi ce médicament qui avait été interdit depuis de nombreuses années dans les autres pays continuait à être prescrit en France.


Aujourd'hui, le scandale du Mediator qui montre les dérives des laboratoires pharmaceutiques et leurs liens avec l'AFSSAPS est loin d'être fini. En effet, près de 110 plaintes sont, à ce jour, enregistrées et on en attends près de 1000 supplémentaires d'ici la fin du mois. L'ensemble des plaintes seront regroupées à Paris et les victimes seront représentées ensemble lors du procès. Les laboratoires Servier sont, quand à eux, prêts à assumer leur responsabilité dans cette affaire.


Mais avant cela de nombreuses enquêtes seront nécessaires afin de déterminer quelle a étéla responsabilité de chacun dans cette histoire. Les laboratoires Servier avaient-ils connaissance du caractère dangereux du Mediator. L'AFSSAPS a-t-elle fait preuve de négligence en autorisant la commercialisation du Mediator. N'avait-elle pas connaissance avant novembre 2009 des conséquence liées à la prise de Mediator? Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des résultats des rapports à venir.


Mais l'affaire du Mediator a eu une autre conséquence. En effet, la revue médicale qui prévenait il y a quelques temps temps des risques du Mediator vient de lister d'autres médicaments qui devraient, selon elle, être retiré du marché. Parmis les médicaments cités on peut retenir le blufomédil, le nimésulide, le vinflunine, etc. Il est indiqué que l'AFSSAPS réalise des enquêtes actuellement afin de savoir si ces médicaments peuvent être nocifs ou non. Le scandale du Mediator entraîne donc les autoriés à s'interroger sur d'autres médicaments.


Le Mediator aurait-il servit à alerter les autorités et la population sur les méthodes employées par les laboratoires pharmaceutiques?